Professeur David Dumville (1949–2024). Nécrologie
Photo : © Department of History, University of Aberdeen
Après Peggy Brown, voici venue l’annonce d’une nouvelle disparition tragique, celle du Professeur David Norman Dumville (1949–2024). Mes premiers contacts avec le savant paléographe remontent à 1985, lorsqu’il présenta une communication au colloque du 15e centenaire de l’abbaye Saint-Guénolé de Landévennec, en Bretagne cornouaillaise. Nous nous rencontrâmes à l’abbaye toute proche de Daoulas (Finistère), là où je suis né, avec Pierre Riché, François Kerlouégan, Patrick Mc Gurk, Léon Fleuriot … (que du beau monde !). Par la suite, il participa aux pas balbutiants du CIRDOMOC (abbaye de Landévennec), dont il devait être un des premiers vice-présidents avec François Kerlouégan (1933-2009): « what an acronym ! » m’écrivait il en février 1986. Précurseur, il fut un des premiers paléographes à s’intéresser aux manuscrits carolingiens bretons, champ de recherche souvent ignoré. On lui doit ainsi, pour le domaine breton continental, plusieurs études essentielles, parmi lesquelles (ordre chronologique) :
« Brittany and Armes prydein vawr« , dans Études celtiques, vol. 20, 1983, p. 145-159.
« On the dating of early Breton lawcodes », dans Études celtiques, vol. 21, 1984, p. 207-221.
« Gildas and Uinniau », dans Gildas : New Approaches, Michael Lapidge and David Dumville, Woodbridge (Studies in Celtic History, V), 1984, p. 207-214.
« L’écriture des scribes bretons au dixième siècle: Le cas de l’Amalaire provenant de Landévennec », dans Bretagne et pays celtiques. Mélanges offerts à la mémoire de Léon Fleuriot, 1992, p. 129-139 (étude déjà communiqué en 1985, au colloque du 15e centenaire de l’abbaye Saint-Guénolé de Landévennec).
« On the dating of the early Breton lawcodes », dans D. Dumville, Britons and Anglo-Saxons in the Early Middle Ages, 1993, p. 207-221
« Ireland, Brittany, and England: transmission and use of Collectio canonum hibernensis« , dans Irlande et Bretagne: vingt siècles d’histoire : actes du colloque de Rennes, 29-31 Mars 1993, Catherine Laurent, Helen Davis, 1994, p. 85-95.
« Breton and English manuscripts of Amalarius’s Liber Officialis« , dans Mélanges François Kerlouégan, Besançon : Université de Franche-Comté, 1994, p. 205-214.
« Brittany », dans A palaeographer’s review : the insular system of scripts in the early Middle Ages, volume one (Sources and Materials Series, 20.1), Kansai University Press, 1999, p. 111-114.
« The Colophon of The Penitential of Uinniau« , dans Corona monastica : Mélanges offerts au père Marc Simon, 2004, p. 197-208.
« Writers, scribes and readers in Brittany, AD 800-1100: the evidence of manuscripts », dans Medieval Celtic literature and society, Edited by Helen Fulton, 2005, p. 49-64.
David Dumville et Patrick Mc Gurk, abbaye de Daoulas (Finistère, Bretagne). 1985.
Remembering Professor David Dumville (University of Aberdeen)
Bibliographie: sur Regesta Imperii
Nécrologie : Elizabeth Atkinson Rash Brown (1932-2024)
La vie est un long chemin semé de rencontres diverses, les unes furtives, d’autres que l’on n’oublie jamais. Autodidacte, n’étant pas universitaire, les occasions furent nombreuses d’en rencontrer dans ce milieu parfois étonnant. Parmi les personnalités qui m’ont le plus marqué figure Elizabeth Atkinson Rash Brown, « Peggy » pour les intimes, un prénom qui la caractérisait, puisqu’il s’agit d’un diminutif du persan « margiritis », qui signifie « perle ». Nous nous sommes rencontrés lorsque je préparais pour ma revue PECIA LE LIVRE ET L’ÉCRIT (Brepols) un volume spécialement consacré aux funérailles d’Anne de Bretagne, commémorant le 5e centenaire de sa mort (1514). Elle y participa avec grand plaisir conjointement avec notre amie Cynthia J. Brown. Depuis lors nos contacts étaient restés fréquents.
Née le 16 février 1932, à Louisville, Peggy fréquenta le collège de Swarthmore, épousa Ralph Brown, un étudiant de Boston. Ses premiers diplômes furent acquis avec les « plus hautes distinctions », ce qui en faisait la meilleure élève de sa classe. Par la suite, Peggy obtient son grade de doctorat et postule en histoire à Harvard où elle devient assistante pédagogique au département d’histoire. Publiant de nombreux livres et articles, enseignant aux étudiants de premier cycle et encadrant ceux des cycles supérieurs, Peggy est devenue leader dans son domaine de prédilection.
Parallèlement à ses travaux universitaires, Peggy fonda une belle famille.
Après avoir exercé au Brooklyn College pendant plusieurs décennies, pris sa retraite et occupé le poste de professeur émérite, Peggy continua à enseigner aux États-Unis, dans les universités de Yale et de Berkeley, et donna des conférences dans toute l’Europe. Le CUNY Graduate Center a reconnu son travail lors d’une conférence « Peggyfest » [programme en ligne ]. Elle fut vice-présidente et présidente de la Medieval Academy of America de 2010 à 2011, laquelle l’a récompensée lors d’une conférence.
Peggy, femme courageuse et forte, luttant contre la cruelle maladie qui l’avait durement atteinte, continua ses travaux jusqu’à la dernière limite. Ses papiers sont conservés dans les bibliothèques de l’Université de Pennsylvania, où elle a créé un fonds dédié à la préservation des archives des historiens médiévistes.
Peggy est décédée le 8 août 2024 dans son appartement de l’Upper Westside de Manhattan, entourée de ses chers papiers et livres bien-aimés. Qu’elle repose en paix à tout jamais. R.I.P.
BIBLIOGRAPHIE
Parmi ses ouvrages importants :
The Oxford Collection of the Drawings of Roger De Gaignières and the Royal Tombs of Saint-Denis, Transactions, American Philosophical Society (vol. 78, part 5), Philadelphia : American Philosophical Society, 1988.
Politics & Institutions in Capetian France, Aldershot : Variorum, 1991. 258 p.
The Monarchy of Capetian France and Royal Ceremonial, Aldershot : Variorum, 1991. Compte-rendu dans Bibliothèque de l’Ecole des chartes [ en ligne ]
« Franks, Burgundians, and Aquitanians » and the Royal Coronation Ceremony in France, Transactions, American Philosophical Society (vol. 82, part 7), Philadelphia : The American Philosophical Society Press, 1992.
Customary Aids And Royal Finance in Capetian France: The Marriage Aid of Philip the Fair, Cambridge : Medieval Academy of America, 1992. Compte-rendu dans la Revue du Nord [ en ligne ]
Jean Du Tillet and the French Wars of Religion: Five Tracts, 1562-1569 (Medieval & Renaissance Texts & Studies, Vol 108), Binghamton (N.Y.): Center for medieval and early Renaissance studies, 1994.
Saint-Denis: la basilique, avec Calude Sauvageot, Saint-Léger-Vauban, 2001.
Pour la liste de ses nombreuses études, voir le site RI OPAC: Literature Database for the Middle Ages : [ en ligne ]
Pecia. Le livre et l’écrit, 15 (2012)
« Qu’il mecte ma povre ame en céleste lumière ». Les funérailles d’une reine: Anne de Bretagne (1514). Textes, images et manuscrits
Cynthia J. Brown and Elizabeth A. R. Brown, Le trespas de l’hermine regrettée : A Critical Edition
Cynthia J. Brown and Elizabeth A. R. Brown, L’ordre qui fut tenue a l’obseque et funeraille de feue tresexcellente & tresdebonnaire princesse Anne par la grace de Dieu royne de France, duchesse de Bretaigne, tant aux eglises que au chemin depuis Bloyz iusques a l’abbaye de Saint Denis en France : A Critical Edition
Entretien avec Elizabeth A. R. Brown sur le site Cour de France.fr
réalisé par Kathleen Wilson-Chevalier et Caroline zum Kolk, Paris, Cour de France.fr, 2014 (https://cour-de-france.fr/article3388.html). Interview publié le 1er septembre 2014.
Kings Like Semi-Gods. Autour des travaux D’Elizabeth A. R. Brown
An american in Paris
Elizabeth A. R. Brown, « An american in Paris », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 31 | 2016, mis en ligne le 03 août 2019, consulté le 23 août 2024. URL : http://journals.openedition.org/crmh/14013 ; DOI : https://doi.org/10.4000/crm.14013
Elizabeth A. R. Brown, en 1958
Kings Like Semi-Gods. Autour des travaux d’Elizabeth A. R. Brown
Sous la direction de Olivier Canteaut et Xavier Hélary
CRMH Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes / 31/ 2016
[ en ligne ]
Political Ritual and Practice in Capetian France: Studies in Honour of Elizabeth A. R. Brown
(Rencontres culturelles dans l’Antiquité tardive et au Moyen Âge, 34), Turnhout : Brepols, 2021 [ description ]
Dans ce volume, treize des plus grands spécialistes de la France médiévale explorent certaines des idées, des événements, des personnalités et des créations artistiques les plus importantes du monde capétien (987-1328). Depuis certaines des premières tentatives médiévales de traitement narratif de l’histoire de France, en passant par l’invention des écoles, la création de l’architecture gothique, les pratiques de la chevalerie, la pratique de l’art de gouverner et la promulgation des codes de lois, le volume offre une vue panoramique du royaume et de l’époque qui a défini le monde médiéval dans l’imagination des érudits et du grand public.
Les chercheurs réunis dans ce volume partagent également un sentiment commun de gratitude et une dette intellectuelle envers Elizabeth AR Brown, dont la rigueur et le génie ont inspiré leur travail et façonné leur perception du passé. Political Ritual and Practice in Capetian France est à la fois un hommage à une érudite de grande valeur et un recueil de travaux universitaires originaux fondés sur les fondements qu’Elizabeth AR Brown elle-même a posés.
Entretien avec Elizabeth A. R. Brown le 26 février 2024: Une discussion avec Richard Matthew Pollard lors du 50e anniversaire de son article « The Tyranny of a Construct: Feudalism and Historians of Medieval Europe », publié dans The American Historical Review, 79, 1974, p. 1063-1088.
Penn Libraries receives $5M bequest from medieval historian Elizabeth A.R. Brown
The bequest alongside the gift of Brown’s professional papers elevates the Penn Libraries’ position as a leader for research in medieval studies.
https://penntoday.upenn.edu/news/penn-libraries-receives-5m-bequest-medieval-historian-elizabeth-ar-brown
Le « Livre des simples médecines » de Simon Chabot, apothicaire de Nantes (XVIIe siècle)
Le Livre des simples médecines, un texte en français conservé dans plus de 25 manuscrits enluminés des XVe et XVIe siècles, est une traduction du Tractatus de herbis, un traité latin dérivé du Circa instans compilé au XIIe siècle autour de l’école de médecine de Salerne. Ce livre décrit des substances végétales, minérales ou animales aux vertus thérapeutiques, présentées par ordre alphabétique et illustrées. Nous donnons ci-dessus un feuillet de l’exemplaire de la BnF, Français 12322 (fol. 138v)
Parmi ces manuscrits figure le Paris, BnF, Français 19081 (1), du XVe siècle, probablement écrit en Flandre. Le parcours de cet ouvrage donne à comprendre la circulation des manuscrits entre des territoires bien éloignés. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, l’Herboriste se trouvait à Fontainebleau comme le précisent plusieurs inscriptions :
Françoys Presdeseigle, bon marchant mercyer, demourant à Fontainebleaud, où pend pour enseigne le Pillier vert, maison René Habert, filz de deffunct Jehan Habert, son père.
Ce présent livre appartient à honnorable home Françoys Presdeseigle, dem[ourant] à Fontainebleaud, où pend pour enseigne le Pillier vert
Peut-être de la même famille, un François Presdeseigle, marchand marchand drapier et chaussettier, bourgeois de Paris, demeure rue Galande, en la maison du Soleil-d’Or, près de la place Maubert, paroisse Saint-Étienne-du-Mont, à Paris, époux de Marie Le Bé. Il est parrain de Frédéric Lombart, le 1er juin 1587 et le 16 mars 1604, de Charles Content (fds Laborde),.
Le 15 février 1626 notre marchand drapier participe à la consécration de l’autel de Saint-Étienne-du-Mont.
Le 15 mars 1645 fut dressé l’inventaire après décès de François Presdeseigle l’aîné, marchand drapier, demeurant Rue Galande, à la requête de son fils, François Presdeseigle, marchand drapier, dans la même rue, contenant tapisserie, tableaux et livres (Paris, AN, MC/ET/XXXIII/284). Rien pourtant n’indique un rapport avec le Presdeseigle de Fontainebleau.
À Fontainebleau, l’enseigne du « Pilier vert » se trouvait dans la rue, aujourd’hui supprimée, des Fossés, tandis que le « carrefour du Pilier vert » faisait le coin de la place d’Armes et de la rue de la Chancellerie.
Le mot pilier aurait ici le sens de pileur, ou garçon de laboratoire pilant des drogues ; le pileur de l’enseigne était habillé de vert (2).
Dès la fin du XVIe siècle ou le commencement du XVIIe, le manuscrit quitte Fontainebleau pour Nantes, et devient la propriété d’un apothicaire de la ville ligérienne, Simon Chabot, sur lequel nous ne possédons que peu d’éléments biographiques.
On sait, quand même, que notre maître apothicaire épouse, à Saint-Denis de Nantes, le 27 janvier 1626, Françoise Mainguy, fille de Jean Mainguy (sieur de Pineau, la Noë-Huette et de L’Epine, à Couëron), Me procureur à la Cour, et d’Ester Millet dont le frère, Jean, exerce comme greffier de la Cour de l’Officialité de Nantes.
Jean Doucet (3) nous apprend qu’en 1616, Simon Chabot, avait son officine dans la Grand-Rue, près le Pilori, et qu’en 1663, Françoise Mainguy était veuve.
Place du Pilori, à Nantes
Détail de la Maison des apothicaires de Nantes, rue des Carmes
Notes
(1) Manuscrit numérisé (en noir et blanc, hélas !) sur Gallica
(2) Les anciennes enseignes de Fontainebleau, par F. Herbet, avec un supplément par E. Thoison, Les enseignes et les rues de Fontainebleau au XIXe siècle, par M. Bourges, Enseignes, logis historiques, villas et rues d’Avon, par Th. Fleureau, (Fontainebleau), 1898.
(3) Les apothicaires Nantais sous l’ancien régime : contribution à l’histoire de la pharmacie à Nantes, Lussaud, 1959, p. 283.
Balade : Un apothicaire dans la ville
sur le site des Archives départementales de Nantes
https://archives.loire-atlantique.fr/44/balade-un-apothicaire-dans-la-ville/c_29999
Paris, BnF, Français 19081, dernier folio. Inscriptions
Bibliographie : François Avril, « Étude codicologique et artistique », dans Matthaeus Platearius, Ghislaine Malandin (traduction et adaptation), François Avril (étude codicologique) et Pierre Lieutaghi (commentaire historique, botanique et médical), Le Livre des simples médecines : d’après le manuscrit français 12322 de la Bibliothèque nationale de Paris, Paris: éditions Ozalid et textes cardinaux, 1986.
Yves Baron, « François Le Duc, apothicaire nantais », dans Revue d’Histoire de la Pharmacie, t. 107, 1939, p. 158-161 [ en ligne ]
Manuscrits médiévaux et marques de provenance
Étudier un livre manuscrit, un imprimé ancien, ne peut se concevoir sans en rechercher le (les) commanditaire(s) ou les possesseurs successifs. Aussi, j’ai voulu consacrer quelques pages sur le sujet à cette adresse :
https://sites.google.com/view/manuscritsetprovenances/home
Marques de provenance, d’appartenance, les unes très célèbres, d’autres beaucoup plus modestes forment un corpus qui peut rendre quelque service aux chercheurs.
On consultera sur ce thème :
► La page de Peter Kidd : Marks in manuscripts et son blog dynamique Medieval Manuscripts Provenance
► « Manuscrits et marques d’appartenance », dans Des armoiries et des livres. Les manuscrits de Pierre Lorfèvre, D. Nebbiai, H. Loyau, P. Barasc, C. Gadrat, eds, Paris-Orléans, IRHT, 2010 (Ædilis, Publications pédagogiques,7). [http://lorfevre.irht.cnrs.fr/manuscrits_et_marques_dappartenance.html]
► Claire Josserand, Les données de provenance des collections des bibliothèques (Université de Lyon), avec bibliographie, 2016 [ en ligne ]
Quelques bases et sites très utiles :
► BIBALE : l’histoire des manuscrits (CNRS/IRHT, section Codicologie, histoire des bibliothèques et héraldique) – ARCA / IRHT : Bibliothèque numérique de l’IRHT, répertoire des cotes de manuscrits, incunables et livres anciens conservés dans les bibliothèques du monde entier.
► Projet CULTIVATE MSS : étudie le commerce des manuscrits médiévaux entre 1900 et 1945
► Mapping Manuscript Migrations (MMM) : portail sémantique permettant de trouver et d’étudier les manuscrits pré-modernes et leurs mouvements (Schoenberg Institute for Manuscript Studies, Bodleian Libraries, Institut de recherche et d’histoire des textes)
► Bases de provenances élaborées par les bibliothèques françaises de l’Association BiblioPat
► Base provenance des livres anciens de la Bibliothèque de Lyon
► « Ex meis libris »: Provenance of Rare Books ETH-Bibliothek Zürich, E-Pics Provenienz
► Galerie de photos de Penn Provenance Project
► The Schoenberg Database of Manuscripts
► Denis Muzerelle, Ex-libris carolingiens et cisterciens de la bibliothèque municipale de Laon. Problèmes de datation et d’attribution (2006) [ en ligne sur HAL/CNRS ]
Bibliographie:
Denis Muzerelle. « L’écriture » ; « Colophons et souscriptions, mentions de date, d’origine ou de copiste ». Paul Géhin. Lire le manuscrit médiéval. Observer et décrire, Paris: Armand Colin, 2005, p. 157-177 et 191-210.
Bénédictins du Bouveret
Colophons de manuscrits occidentaux des origines au XVIe siècle. Éditions Universitaires, Fribourg, 1965-1982
T.I. Colophons signés A-D
T. II. Colophons signés E-H
T. III. Colophons signés I-J
T. IV. Colophons signés L-O
T.V. Colophons signés P-Z
T. VI. Lieux, anonymes
Illustration :
Ex-libris de l’abbaye Saint-Benoît-sur-Loire : « Hic est liber sancti Benedicti super Ligerim »
Source : Augustinus. — Macarius. — Ambrosius Mediolanensis. Isidorus Hispalensis.Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 2730, fol. 87v (Xe siècle)