Jacques de Voragine : La Légende dorée
The Golden Legend remains one of the classic works of the Middle Ages. It was compiled in Latin by Jacques de Voragine between 1261 and 1266, and contains 180 lives of Christian saints and martyrs, together with episodes from the lives of Christ and the Virgin Mary, all ordered according to the liturgical calendar. Right from the beginning the work was widely distributed, and it is estimated that more than one thousand manuscripts still exist today of this text which, along with the bible, was the most read work of the Middle Ages. The oldest known manuscript dates from 1282 and is conserved in Munich at the Staatsbibliothek (clm 13029). The first French translation of the work, by Jean de Vignay in the fourteenth century, was printed by Barthélémy Buyer in Lyon in 1476.
Below you will find links to digitised manuscripts and early printed editions of the Golden Legend.
I would like to thank in advance any readers who can provide any others.
La vitrine de Krown & Spellman Booksellers recèle quelques petits trésors. Ainsi, sous le n° 18136 :
Jacques de Voragine <Legenda Aurea> … legenda sanctorum … Manuscrit daté du premier (?) septembre 1468 d’après le colophon (lecture très douteuse du catalogue en ligne) :
\ »Anno d[atu]m millo mjiii lxviii fuit septub pris lib[e]r De opus ut utilitat[e]r Auth gasellyany m[a]g[ister] in artibus de montrbrisor lugd dyocises] dGasellyany\ ». Anthoine, je suppose, était maître ès arts. De quelle université ?
3 bl. + 399 f. 280 x 208 mm. 2 colonnes de 37 lignes. Initiales.
Peut-être s’agit-il du nom Chazelle encore présent à Montbrison au XVIIe s.? Montbrison était une ancienne collégiale et église royale du diocèse de Lyon, fondée par Guy IV (1196-1241), de la dynastie des comtes de Forez. (Perhaps it refers to the name Chazelle which was still found at Montbrison in the seventeenth century? Montbrison was an old collegiate and royal church in the diocese of Lyon, founded by Guy IV (1196-1241), count of Forez)
Voir aussi cet autre magnifique manuscrit du XIVe s. de la Légende Dorée, en vente à la librairie Les Enluminures.
Il provient de l’abbaye cistercienne de Vallis Dei ou Säusenstain (diocèse de Passau), à Ybbs-an-der-Donau, en Autriche :
192 f. 165 x 220 (180 x 57 x 57) mm. 35 lignes sur deux colonnes.
Inscription au premier f. : Catalogo Monasterii B.V. in Valle Dei inscriptus
(c) Les Enluminures
Quelques liens vers des manuscrits numérisés de la Légende Dorée :
Some links to digitised manuscripts of the Golden Legend :
§ Lund University Library, Medeltidshandskrift 19. Pomerania (?), couvent des chartreux de Szczecin/Stettin. XIV/XVe s. Parchemin. 258 f. 2 colonnes. 245 x 175 mm.
§ Legenda aurea. Manuscrit, France, première moitié du XIV s. de la Phyllis Goodhart Gordan Collection.
§ Huntington Library ms HM 3027. France, fin du XIIIe s. Passe à Fountains Abbey, dans le Yorkshire. Parchemin. 164 f. 350 × 247 (245 × 145) mm.
(c) Henry E. Huntington Library and Art Gallery, San Marino, California
§ Heidelberg Universitätsbibliothek Cod. Pal. germ. 144. Legenda aurea, version allemande, signée et datée : Anno domini millesimo quadragentisimo xix etc. Johannes Ziegler (f. 412v.)
Liste de quelques manuscrits de la Légende dorée
Dans la base Enluminures :
§ Angers BM 808 : fin XIV e s. Ouest de la France? Angleterre? Abbaye de Saint-Aubin d’Angers.
§ Angers BM 809. Fin XIIIe s. Saint-Aubin d’Angers.
§ Avranches BM 165. XIVe s.
§ Beaune BM 22. Italie. XIVe s.
§ Besançon BM 813. Ca 1450, pour Quentin Ménart.
§ Carpentras BM 471. Seconde moitié du XVe s., pour la famille d’Este. Détail ci-dessous (c) Bibliothèque de Carpentras):
§ Charleville-Mézières BM 177. XIVe s.
§ Dijon BM inc. 20471. 1480. Italie. Couvent des Cordeliers de Dijon.
§ Dijon BM 221. Fin XIIIe s.
§ Dijon BM 645. Début XIVe s.
§ Lyon BM 217. XIVe s.
§ Le Mans BM 2. XIVe s.
§ Marseille BM 1232. XIVe s.
§ Mâcon BM 3. Vers 1470. 379 x 270 mm. Pour Jean d’Auxy; Charles de Chabannes, seigneur de La Palisse; Henriette de la Guiche, femme de Louis Emmanuel de Valois, duc d’Angoulême; couvent des Minimes. La décoration due à l’entourage de Willem Vrelant, au Maître de la vraie cronicque descoce, au Maître de Sapience, au Maître du Froissart (BL, Harley), au Maître de Margaret d’York et à Loyset Liédet.
Ci-dessous f. 256v : saint Yves plaidant.
(c) Bibliothèque de Mâcon.
Ce manuscrit fait partie d’un ensemble de cinq volumes dont quatre se trouvent à New-York (This manuscript is one of five volumes, of which four are in New York 🙂 Pierpont Morgan Library, ms. M.0672. Un f. provenant de ce dernier est localisé au Musée Marmottan, Paris (Wildenstein Collection ms 197); les quatre vol. de la PML sont ms M.672 (124 ff); ms M.673 (145 ff.); ms M.674 (127 ff.); ms. M.675 (155 ff.)
§ Nice BM AF I (11). 1485.
§ Tours BM 1009. XIVe s. François de Bonne de Lesdiguières; abbaye Saint-Martin de Marmoutier.
§ Tours BM 1011. XVe s.
§ Tours BM 1012. XIVe s.
§ Troyes BM 954. XIVe s.
§ Vendôme BM 155. 1327. Angleterre? Pour Reginaldus U<suranus>; Johannes Lambertus; abbaye de la Trinité de Vendôme.
§ Vendôme BM 164. Première moitié du XIVe s.
Sur la base Liber Floridus :
§ Paris Bibl. Sainte-Geneviève 551. Deuxième tiers (?) du XIVe s.
§ Paris Bibl. Sainte-Geneviève 1292. Première moitié du XIVe s.
§ Paris Bibl. Sainte-Geneviève 1829. Normandie. 1326. Souscription du scribe au f. 430v : Alermus de Fevis, clericus de choro in ecclesia Lexoviensi, scripsit istam legendam Lex<ovii> anno milesimo trecentesimo vicesimo sexto. Mention contemporaine d’une autre main : Anno Domini milesimo trecentesimo vicesimo sexto scripsit Alernus de Fevis, clericus, istam legendam ad requestam domini Rogeri de Victrelico, anonico Lexoviensi (sic).
Sur la base Digital Scriptorium :
§ Columbia, University of Missouri, Ellis Library, fragmenta Manuscripta 043. France. Orléans? Parchemin. f. 1r-v. 100 X 82 mm. XIIe s.
§ San Francisco, San Francisco State University, J. Paul Leonard Library, De Bellis La. 04. Papier. i-iv + 302 + i-iv f. 330 x 210. Italie. Seconde partie du XVe s.
Sur le Digital Catalogue of Illuminated Manuscripts de la BL de Londres :
§ London Brirish Library Yates Thompson 49. Ca 1480. Deux volumes. 442 x 315 (310 x 220) mm sur trois colonnes. Papier et parchemin. décoration en partie attribuée au Maître de Coëtivy. Château d’Anet; Louis Léon-Félicité, duc de Brancas et comte de Lauraguais (XVIIIe s.). Certaines illustrations ne sont pas achevées.
Sur la banque images de Paris BnF.
§ Paris BnF Fr. 184.
§ Paris BnF Fr. 241. Traduction de Jean de Vignay. Daté de 1348. Enluminé par Richard de Montbaston (images sur le site de la BnF).
§ Paris BnF Fr. 242. XVe s.
§ Paris BnF Fr. 244-245. 1480/1490. Traduction de Jean de Vignay. Enluminé par Jacques de Besançon. Armes de Catherine de Coetivy (images sur le site de la BnF, et facsimilé).
Vente du fds Pierre Perès du 28 ocotbre 2005, lot 5. <Jacques de Voragine>. Der Heyligen Leben. Winterteil Augsbourg, Gunther Zainer, 25 octobre 1471. In-folio (400 x 277 mm)
Exemplaires numérisés sur le site de La Biblioteca Virtual del Patrimonio Bibliográfico (Espagne):
§ Biblioteca Pública del Estado en Tarragona ms 38 [En ligne]
§ Biblioteca de Castilla-La Mancha/Biblioteca Pública del Estado en Toledo ms. 81 [En ligne]
Bois représentant saint Jérôme, tiré de l’édition de Caxton. Westminster, 20 novembre 1483. [Site de la BU de Glasgow]
Impressions incunables
§ La version imprimée de Günther Zainer, Augsburg, 1472. détail ci-dessous:
§ La version imprimée de Cologne, Conrad Winters de Homborch, 1478 (sur le site de la Bibliothèque royale de Belgique)
§ La version imprimée à Nuremberg, chez Georg Stuchs de Sulczpach, Octobre 1488; l’édition de Cologne, <Ulrich Zel>, 19 Mai 1482, sur le site de la Verteilte Digitale Inkunabelbibliothek de Cologne. (info sur Netbib weblog)
§ La version imprimé de Urach, Conrad Fyner, 1481, en ligne sur le site de la Bayerische Staatsbibliothek.
§ La version imprimée de Strasbourg, 1482. En ligne sur le site de la fédération des librairies polonaises religieuses (présentation multilingue, française).
Sur le site Gallica de Paris BnF :
§ Legenda aurea [incunable] (ca 1477)
§ Legenda aurea [incunable] (Lyon, 1478?)
§ Legenda aurea [incunable ] (ca 1487-1490, s.l., s.d.)
§ Legenda aurea [incunable] (ca 1495, s.l., s.d.)
§ Edition de Lyon, 1483 [incunable]
§ Fac-similé (1843?) du manuscrit Paris BnF Fr. 244 [manuscrit] (XVe s.?, Catherine de Coetivy, décoration Jacques de Besançon)
Bibliographie
La Légende Dorée de Jacques de Voragine, traduction française de Teodor de Wyzewa. Première édition, Paris, Perrin, 1910 (en ligne sur le site Gallica, BnF). Reprise par les Editions Diane de Selliers.
Voir la traduction récente dans la Bibliothèque de la Pleiade de Gallimard (2004, 1664 pages), avec une excellente présentation d’Alain Boureau, une étude iconographique de Dominique Donadieu-Rigaut, des notes de Pascal Collomb.
L’Edition de l’abbé J.-B. M. Roze, Paris 1902, est accessible en ligne sur le site de l’abbaye Saint-Benoît de Port-Valais.
Extraits de la Légende Dorée :The Latin Library; Medieval Sourcebook. Intratext.
Hillary Maddocks, The Illuminated Manuscripts of the Légende Dorée : Jean de Vignay’s Translation of Jacobus de Voragine’s Legenda Aurea, 1990.
Barbara Fleith & Franco Morenzoni, De la sainteté à l’hagiographie. Genèse et usage de la Légende dorée, Genève, éd. Droz, 2001.
The Golden Legend or Lives of the Saints by William Caxton.
Voir une bibliographie détaillée de Laurent Brun sur l’excellent site ARLIMA (Archives de littérature du Moyen Age), avec liste de manuscrits.
A lire : La communication de masse au Moyen-Âge : Jacques de Voragine et ses sermons, une présentation de Jacques Berlioz [En ligne]
On trouvera sur le site de l’Union Catalogue of Incunabula Database (Staatsbibliothek zu Berlin) une description des diffèrents incunables de la Légende dorée.
Liens
M. Burghart, « Annotation collaborative d’un corpus de documents médiévaux :
outils pour l’analyse de la structure et du contenu des sermons de Jacques de Voragine », Le Médiéviste et l’ordinateur, 43, 2004 [En ligne]
Even, le secrétaire breton de saint Thomas d’Aquin (+ 1274)
Le célèbre théologien et philosophe Thomas d’Aquin (ca 1225-1274) avait à sa disposition nombre de secrétaires dont l’un, sans doute clerc séculier, professionnel de l’écriture, était originaire du diocèse de Tréguier, et se nommait Even Garuith (Garvez?). Guillaume de Tocco relate une anecdote du breton racontant comment Thomas d’Aquin, après lui avoir dicté, s’étant assis pour se reposer, s’endormit et continua à dicter même en dormant …
The famous theologian and philosopher Thomas Aquinas (c.1225-1274) had several secretaries, one of whom, Even Garuith (Garvez?), who was almost certainly a secular clerk and a professional scribe, was from the diocese of Tréguier. Guillaume de Tocco notes how a Breton told the tale of how Thomas Aquinas, having dictated to Even, sat down to rest, fell asleep, but continued to dictate even in his sleep…
De quo (Thomas) retulit scriptor suus, quidam Bricto, Euenus Garuith Trecorensis dyocesis, quod postquam dictauerat sibi et duobus aliis scriptoribus quos habebat, tanquam fessus pre labore dictandi, ponebat se dictus doctor pro pausationis gratia ad quietem, in qua etiam dormiendo dictabat.
Biblio
Jean-Pierre Torrell O.P., Initiation à saint Thomas d’Aquin, Cerf & Editions universitaires de Fribourg, 2002, p. 353-354.
Claire Le Brun-Gouanvic, L’histoire de saint Thomas d’Aquin de Guillaume de Tocco, traduction française du dernier état du texte (1323),Cerf, Sagesses chrétiennes, 2005.
Illustration: Angers BM 208. Fin XIIIe s. Saint Thomas enseignant. Détail f. 1.
© Institut de recherche et d’histoire des textes – CNRS
Guillaume de Rennes (ca 1250)
Parmi les universitaires bretons du Moyen Âge, le nom de Guillaume de Rennes reste associé à un important traité sur la Somme du catalan Raymond de Penyafort, dont il nous reste de nombreux manuscrits.
(c) Bibliothèque de Valenciennes ms 212. Détail du f. 2v.
Guillaume serait originaire de Thorigné-sur-Vilaine, près de Rennes, et plusieurs manuscrits le présentent comme magister in decretis et pariter in legibus, officialis Senonensis, Remensis et Turonensis (Graz 824, Erlangen 363). Il serait mort au couvent d’Orléans.
Peut-être est-il celui qui figure dans le nécrologe-obituaire de la cathédrale du Mans (fin du XIIIe s.) au 1er décembre:
Eodem die, obiit frater Willelmus Redonensis, de ordine predicatorum; vir magne fame et magni consilii, qui antea fuerat hujus ecclesie canonicus et magister scolarum, et postea archidiaconus de Sabolio (= Sablé). Cujus anima requiescat in pace.
G. Busson & A. Ledru, Nécrologe-obituaire de la cathédrale du Mans, Archives Hist. du maine, VII, Le Mans, 1906, p. 322.
Manuscrits de Guillaume de Rennes
Valenciennes BM ms 212 (203). Raimond de Penafort. Summa de casibus. – Début : Quoniam, ut ait Jeronimus de penitentia, secunda post naufragium… Sur les marges, commentaire perpétuel de Guillaume de Rennes : Ait Jeronimus de penit., dist. I, cap. vero : Secunda tabula. Tabula hic dicitur baptismus… A la fin du livre IV : Explicit summa de matrimonio. – Explicit correctio super matrimonium. A la fin du volume, les neuf vers connus :
Incestum faciens, corrumpens aut homicida…
Si male de bulla pape tractaveris ulla.
Puis recettes médicales.
XIIIe siècle. Parchemin. 1 et 355 feuillets à 2 col. et à longues lignes. 235 x 156 mm. Initiales de couleur, quelques-unes rehaussées d’or. Rel. bois, peau blanche. – (Abbaye de Saint-Amand; ancien R, 242; Sanderus, R, 183.) [En ligne]
> Voir le manuscrit numérisé Biblioteca Pública del Estado en Tarragona ms. 82 [En ligne]
> Berlin, Staatsbibliothek zu Berlin Ham. 30 [En ligne]
> Erlangen, Universitätsbibliothek ms 362 [En ligne] 363 [En ligne]
> Köln, Historisches Archiv der Stadt Köln GB oct. 1 [En ligne] = contient également des extraits de Guillaume Le Breton (Guillelmus Brito sive Armoricus)…
> Nürnberg, Stadtbibliothek Cent. V, 77 [En ligne] Cent. V, 93 [En ligne]
> Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek HB VI 90 [En ligne]
> Université de Mons-Hainaut – Bibliothèque centrale – MONS – cod. 58/116 [En ligne]
> Université de Liège – Bibliothèque générale de philosophie et lettres – LIEGE – ms. 577 [En ligne]
> Berkeley University of California Robbins ms 11 [En ligne]
> San Marino, Henry E. Huntington Library HM 57 [En ligne] Ci-dessous, détail du f. 1v:
(c) Henry E. Huntington Library and Art Gallery, San Marino, California
(c) Digital Scriptorium
> Cod. Ups. C 589 [En ligne]
> Melk 1548. XIVe s. [En ligne] Inventar der Handschriften des Benediktinerstiftes Melk.
> Leeuwarden, Tresoar : PBF 587 hs [En ligne]
> Troyes Médiathèque ms 279. XIVe s. Ci-dessous détail du f. 1 avec armes à identifier:
© Institut de recherche et d’histoire des textes – CNRS
Oeuvres de Guillaume de Rennes
§ Apparatus in Summam de casibus Raimundi de Penyafort (ca 1241)
Inc. prol. : Ait Hieronymus de penit., d. I, c. 2, secunda tabula. Tabula hic dicitur baptismus vel penitentia, quia sicut nauta nave fracta adherendo alicui tabule.
Inc. lib. I: Quoniam inter crimina ecclesiastica. W. Crimina ecclesiastica sunt quorum cognitio pertinet ad ecclesiasticum iudicem, secularia vero que pertinent ad iudicem secularem.
§ Quaestiones Summae de casibus Raimundi de Penyafort adiecta.
Inc.: De temporibus et qualitate ordinandorum. Queritur de hiis qui scienter peccaverunt peccatis enormibus, ut incestu cum consanguinea vel affini spirituali vel etiam sanctimoniali.
§ Summa abbreviata.
Inc.: Aliquis secularis receptus est in canonicum regularem vel monachum. Consuetudo est quod receptus det prandium recipientibus.
Biblio: Thomas Kaepelli O.P., Scriptores Ordinis Praedicatorum Medii Aevi, Volumen II, Romae ad S. Sabinae, 1975, p. 156-159, avec liste des manuscrits.
Histoire littéraire de la France, XVIII, 1895, p. 403-406.
K. Pennington, Summae on Raymond de Pennafort’s Summa de Casibus in the Bayerische Staatsbibliothek, Munich, dans Traditio, 27, 1971, p. 471-80
Les pigments des manuscrits du Moyen Age
Un dossier de SagaScience (CNRS) est consacré aux pigments des manuscrits du Moyen Age, analysés à partir de 9 livres de l’abbaye de la Trinité de Fécamp de la fin du Xe siècle au début du XIIIe siècle.
A cette étude de Claude Coupry (Laboratoire de Dynamique, Interactions et Réactivité) est jointe une vidéo très instructive [En ligne]
SagaScience
Du même auteur on pourra consulter:
Claude Coupry, D’une science à l’autre : Chimie et manuscrits médiévaux. Étapes d’une évolution, dans le Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre [En ligne]
Egalement en ligne:
Myriam Éveno, Étude des enluminures d’un manuscrit de Saint-Amand du XIe siècle par pixe, spectrophotocolorimétrie et diffraction de rayons X [intervention du 22 mai 2003], dans Les matériaux du livre médiéval, séminaire de recherche de l’IRHT, M. Zerdoun, dir., Paris, IRHT, 2005 (Ædilis, Actes, 8) [En ligne]
Patricia Roger, Pigments et colorants anciens : exemple d’une étude comparée d’enluminures du XVe siècle [intervention du 23 mai 2002], dans Les matériaux du livre médiéval, séminaire de recherche de l’IRHT, M. Zerdoun, dir., Paris, IRHT, 2005 (Ædilis, Actes, 8) [En ligne]
Philippe Colomban, Routes du lapis lazuli, lâjvardina et échanges entre arts du verre, de la céramique et de l’enluminure [En ligne, format pdf]
Liens
BnF Chroniques : Restauration : pigments et autres secrets … [En ligne]
Quels pigments furent utilisés pour enluminer les bibles de Gutenberg ? [En ligne]
Sur le site du CERIMES plusieurs vidéos relatives aux pigments des manuscrits :
Livre du Moyen Age avec enluminure, puis manuscrit du XVe siècle avec des couleurs dites d’émail produites par les verriers : bleu de smalt à base de cobalt, jaune de Giallorino ou d’arjica à base de plomb et d’étain ou d’antimoine [En ligne avec Real Player]