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24 Juin 2011
Jean-Luc Deuffic

Vente Millon & Associés. Paris, 25 juin 2011

Encore une très belle vente en cette fin de mois de juin …. Le catalogue de la vente Millon & Associés nous offre quelques pièces remarquables … Plusieurs manuscrits orientaux.
Bible parisienne enluminée, XIIIe s.
Bible française, XIVe s.
Livre d’heures à l’usage d’Arras, Arras ou Tournai, ca 1390
Heures à l’usage de Cologne. milieu XVe s.
Heures à l’usage de Limoges, ca 1490, dont enluminures inachevées :


 

Heures à l’usage de Bruges, XVe s.
Heures à l’usage de Tours (Heures de sainte Catherine aux paons), ca 1460-1465, décoration attribuée à l’atelier de Fouquet :

Voir video de présentation sur le site de Roch de Coligny : [ lien ]
Texte de présentation en ligne [ format pdf ]

Fragments d’antiphonaire cistercien :

Chartes, terriers, enluminures, sceaux, etc …

Catalogue en ligne
ou sur le site de la maison de vente [ lien ]
Millon & Associés

22 Juin 2011
Jean-Luc Deuffic

Vente Sotheby’s du 5 juillet 2011 : quelques petits trésors … dont le Pontifical de Pierre de Laval († 1493)

La vente d’enluminures et de manuscrits occidentaux du 5 Juillet 2011 sera pour Sotheby’s l’une des plus importantes de ces dernières années. Elle comprend plus d’une centaine de manuscrits de la célèbre collection Bergendal, de Toronto (125), principalement des textes monastiques originaires d’Angleterre, de France et d’Italie, dont plusieurs manuscrits carolingiens et romans, introuvables de nos jours. L’ensemble comprend 22 livres antérieurs au XIIIe siècle, avec des auteurs médiévaux rares comme Smaragde de Saint-Mihiel, Defenseur de Ligugé, Anselme de Canterbury, Bonizo de Sutri, Alulfus de Tournai ou Thomas le Breton.
Ces manuscrits proviennent de l’abbaye de Saint-Julien à Tours, de Saint-Michel-sur-Meurthe, ou des Carmes de Paris, des Cisterciens de Morimont, de Chiaravalle della Colomba, de l’abbaye de Saint-Bavon à Gand, des Dominicains d’Augsbourg, de l’église de Warburg, et peut-être de l’abbaye de Westminster. La vente comprend également des enluminures de la collection de Robert et Dorothy Senior (1917-1994 et 1930-2009) avec des livres aussi remarquables que ce psautier roman de Trèves, cet extraordinaire Ovide de Bohême, et ce Livre de Salomon exécuté pour Anne de Polignac (1495-1554).
[ Catalogue en ligne ]

[ Quelques descriptions des manuscrits Bergendal ]

Pontifical de Pierre de Laval (lot 100). Parchemin. 38 f. 175 x 135 mm. 13 lignes. Ancien Bergendal 110. Cf. Diane Booton, Manuscripts, Market and the Transition to Print, 2010, p. 336.


(c) Sotheby’s. Pontifical de Pierre de Laval. Armoiries.

Pierre de Laval, le dernier des fils de Guy XIV, comte de Laval, et d’Isabelle, fille du duc de Bretagne Jean V, naquit à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine, ancien diocèse de Saint-Malo) le 17 juillet 1442. Destiné dès sa jeunesse à l’état ecclésiastique, âgé seulement de 20 ans, alors qu’il n’avait pas encore reçu les ordres sacrés, il est nommé doyen de l’Eglise d’Angers (6 septembre 1462), fonction purement honorifique, dont il se démettra au bout de trois années. En 1464 (23 mars), le pape le nomme abbé commendataire de Saint-Aubin et de Saint-Nicolas d’Angers. Par la suite, il obtient l’évêché de Saint-Brieuc pour lequel il fait aveu le 12 juin 1472 [ lien ]. 

Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne :

 … devant le grand autel, avec cette inscription :
« Hic jacet Reverendissimus in christo pater et dominus dominus Petrus, filius Domini comitis Lavallensis Dei gratia // Archiepiscopus et dux Remensis, primus par Francie // sancte Sedis Apostolice legatus natus, episcopatus Macloviensis et presentis monasterii, nec non monasteriorum // beatorum Nicolay prope muros hujus civitatis ac Sancti Mevennii de Gadello dicte Macloviensis diocesis commendatarius perpetuus, qui obiit decima quarta mensis augusti Anno Domini millesimo CCCC° nonagesimo tercio cujus anima in pace requiescat » 


Source : Gallica (c) BnF

On doit à Pierre de Laval l’impression d’un Missale ad usum Remensis Ecclesiae, Paris, J. Du Pré, 11 mai 1491. ISTC im00688405 : Exemplaires aux Archives départementales de Maine-et-Loire (ayant appartenu à l’archevêque et provenant de Saint-Aubin d’Angers, décoré à la main) et à la BM de Reims [ Lien ]  

Jeanne de Laval, veuve du roi René, morte en 1498, avait testé le 27 août de la même année, établissant le devenir d’un bréviaire ayant appartenu à son frère Pierre :

Item voulons et ordonnons que notre breviaire et psautier, et nos heures et tous nos autres livres, et semblablement ung breviaire qui fust a nostre frere l’archevesque et duc de reims, soient baillés en garde aux doyen et chapitre de sainct Tugal de Laval, pour servir aux filles de nos successeurs les comtes de Laval, tant qu’elles seroient a marier et demourant en ladicte ville

Anne-Marie LEGARE, « Sources relatives aux livres de Jeanne de Laval », dans Splendeur de l’enluminure. Le roi René et les livres, 2009, p. 399.

Parmi les manuscrits possédés par Pierre de Laval citons un Code de Justinien, petit in-f° de 123 f., 272 x 200 mm, passé en vente en 2003 : Bibliothèques des comtes Henri et François Chandon de Briailles, Tajan, 17 décembre 2003 [ Lien ]


Ce manuscrit avait été exhibé à la séance du 9 février 1869 de la Société archéologique d’Ille-et-Vilaine par M. Doynel : \”manuscrit du XVe siècle, avec enluminures ; c’est un commentaire de droit romain, donné, ainsi que l’explique une épigraphe en vers en tête du volume, par Pierre de Laval, archevêque de Reims, frère de la reine de Sicile et neveu du roi Louis XI\”. Passé à la Vente Georges Lemallier, 21-24 novembre 1927 (Giraud-Badin), lot 73, et décrit par Paul de Farcy, \”Un manuscrit enluminé pour Pierre de Laval\”, dans Mémoires de la Société nationale d’agriculture, sciences et arts d’Angers, volume VIII, 1905, p. 281-286 :

Manuscrit incomplet, cahiers intervertis. Seize distiques latins composés du vivant de Pierre de Laval :

Interrogatio
Die, liber, aurato quis te donavit amictum
Et domini nomen edere nunc propera
(\”Livre, dis-nous qui t’a donné couvert d’une reliure dorée et apprends-nous le nom de ton maître\”.
La reliure a disparu, seule la tranche des feuillets a conservé trace de sa dorure)
Responsio
Lilia contingens prelustri sanguine Petrus,
Lavallisque domus natus ab arce fuit.
Regine Sicule germanus, sed Ludovici
Undecimi regis regius ipse nepos.
Emula quem virtus studio ad sublima vexit.
A puero sentit que valuere viro
Remorum presul, ducibus prelatus habetur
Hinc bino gladio est imperitans populis.
O legi devote mirum, qui pectoris imo
Me gestans cunctis reddere jura potes
Quid tibi pro tanto quo me dignaris honore
Esse que das oculis pignora cara tuis
Rubra quot et leges presente volumine claudo
Vivere tot te annis, det Deus omnipotens
Amen

Les feuilles détachées de ce volume, arrachées de leur couverture, furent, dit une note manuscrite, placées, sous les vers précédents, trouvés « lors du passage des insurgés de la Vendée par Laval » et se composaient alors de 124 feuilles. Il y a plus de vingt ans, qu’étant à Laval, j’eus l’occasion d’acheter deux feuilles manuscrites avec lettres ornées qui me paraissaient intéressantes, j’étais loin de penser que, plus tard, je retrouverais le livre dont elles avaient fait partie, ce qui porte à 126 le nombre actuel des feuilles. Le deuxième feuillet est entouré d’une large bordure à fond d’or, garnie de rinceaux, de fleurs, d’oiseaux et d’un homme à corps de chien. Au centre, en bas se trouvaient les armoiries de Pierre de Laval, elles furent au moment de la Révolution grattées et effacées, mais elles sont encore visibles, en les regardant à l’envers, où les pièces d’argent de l’écu, coquilles, bande componnée et lion, ont laissé une empreinte qui a noirci le parchemin. Elles sont écartelées de France, de Montmorency-Laval, d’Evreux et sur le tout de Vitré. Le texte est écrit sur un velin très fin en deux colonnes d’une belle calligraphie. Il est orné de plus de 3.000 lettres grandes et petites, peintes sur fonds d’or ou de couleurs variées d’un fini extraordinaire. Un grand nombre sont ornées de personnages, tels que rois couronnés ; de dragons, salamandres, serpents, biches, lièvres, écureuils, hermines, papillons, limaçons. D’autres offrent des oiseaux : aigles, éperviers, cygnes, chouettes, coqs, chardonnerets. D’autres enfin, et ce sont les plus nombreuses, l’enferment des fleurs ou des fruits, des fraises, des raisins, des roses à coeur d’or, des bleuets, chardons, pensées, clochettes, des ancolies, pervenches, pâquerettes, des soucis, des oeillets, des iris et le tout rendu avec un soin méticuleux. On y remarque, en outre, plus de 60 pages agrémentées de bouts de bordures diverses, branches de corail enlacées, etc., etc. Le premier livre se termine au milieu de la page par ces mots : Explicit liber primus, le reste est blanc, et au bas se voient aussi les traces laissées par l’argent des armoiries qui étaient à la page commençant le deuxième livre, page qui manque aujourd’hui. D’ailleurs, ce manuscrit n’a jamais été achevé, comme le prouve l’espace laissé en blanc pour être rempli par un miniaturiste plus habile et ou l’on devait représenter Pierre de Laval recevant le volume qui lui était remis par celui qui l’avait composé

Provient également de Pierre de Laval à qui il fut dédié, un panégyrique de la maison de Laval (Panegyricon Lavallensis domus) composé par le florentin Jacopo Publicio, un \”humaniste itinérant\” (auteur de l’Ars memorativa), contenu dans le Paris, BnF, Lat. 7809, splendide manuscrit de 65 f. en antiqua décoré à l’italienne, dont ci-dessous un extrait :


(c) Paris, BnF Lat. 7809, f. 1.
Biblio : Manuscrits datés, II, 521. Catalogus, IV, 398.

D’autres manuscrits ont appartenu à Pierre de Laval, provenant notamment de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers (illustrations tirées de la base Enluminures) :

Angers BM 376 : Décrétales. XIVe s. Ouest de la France : ci-dessous saint Aubin d’Angers et saint Clair de Nantes :

Angers BM 378 : Décrétales, Grégoire VIII. Italie, Bologne. Copiste :  « Ego Johannes, presbiter de Piciano, ad honorem Dei feci hoc opus, anno Domini millesimo CCCoXXXIII, indictione XII, die II septembris. »

Angers BM 385 : Apparatus super Sextum. XIV/XVe s.
Angers BM 392 : Clémentines, avec le commentaire de Jean André, XIVe s.

Biblio : F. Avril, \”La vie de saint François illustrée, le chef d’oeuvre d’un enlumineur angevin de la fin du XVe siècle\”, dans Art de l’enluminure, 27, 2008/2009, p. 27-28.

Voir dans le fonds Tarbé de la Bibliothèque Carnégie de Reims : Carton VII. N° 17: \”Mandement de Pierre de Laval, archevêque de Reims, premier pair de France, et évêque de Saint-Malo, ordonnant aux receveurs de sa cour spirituelle de Saint-Malo de payer les gages annuels d’Yves le Faucheurs, son conseiller (Saint-Malo) (2 février 1487)\”

10 Mai 2011
Jean-Luc Deuffic

Litanies à l’usage de Troyes ?

Malgré mon aversion pour ces Heures dépecées je signale la vente sur ebay d’un feuillet contenant des litanies qui me semblent être troyennes (Loup, Frodobert, Rémi…). 162 x 174 mm.

23 Fév 2011
Jean-Luc Deuffic

Le terrier de Louis Aycelin de Montaigut (1395)

Vente de Nantes, du 24 février 2011 :

Lot 295 AUVERGNE. TERRIER MANUSCRIT, 1395 ; un volume in-folio de [2]-187 f. (plus 1 f. blanc) chiffrés, couverture usagée de parchemin avec bandes de cuir rouge pour la couture (découpe sur la couv. sup. ; qqs défauts et mouillures à plusieurs feuillets, notamment au début et à la fin du volume, en assez bon état intérieur). TERRIER DE LA CHATELLENIE DE CHATELDON EN AUVERGNE pour la famille de Louis AYCELIN DE MONTAIGUT, l’une des plus puissantes de la noblesse d’Auvergne. Elle avait acheté la terre de Montaigut-sur-Billom à la fin du XIIIe siècle. À la fin du XIVe, le chef de la famille était Louis Aycelin, chevalier, seigneur de Montaigut, Châteldon, le Breuil, etc., gouverneur du Nivernais et du Donziois († 1427). Il avait pris part à la croisade de Barbarie en 1390, et porta désormais le nom de \” Listenois \” [dans les romans de la Table ronde, Listenois est le nom d’un royaume qui eut pour souverains les Pelinor et les Lamorat, renommés pour leur bravoure], comme en témoigne une inscription tardive en tête de ce volume : \” Terrier recognu a Messire Loys de Montaigut fils de Griffon depuis nommé Louys de Listenois par prééminence puys la guerre d’Affrique où il acquit par sa valeur le nom \”, avec le blason aquarellé des Aycelin de Montaigut aux trois têtes de lion. \” A tous ceux qui ces presentes lettres ou cest present terrier, liront orront et verront, Pierre de Lafont Bourgeois de Cuty tenent le scel royal de la court de la chancellerie des exemptions d’Auvergne audit lieu de Cucy en Auvergne […] Cest le terrier des cens et rantes dehus et appartenans à noble et puissant messire Listenois chevalier seigneur de Montaigu et de Chastelledon a cause de son dit chastel chastellenie et recepte de Chastelledon et de ses appartenances \”… Ce terrier a été établi par le clerc notaire Guillaume Sancon, qui a signé une partie des entrées ; le registre est soigneusement tenu et calligraphié, avec des lettrines coloriées…

Ce terrier est mentionné dans les Annales bourbonnaises, volume 5, 1891, p. 356.

A voir : La généalogie de la maison d’Aycelin dans l’ Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume.… Tome 6 / par le P. Anselme,… ; continuée par M. Du Fourny [ En ligne sur Gallica ]

Sous le nom de seigneur de Listenois, il faut alors reconnaître la personne de Louis Aycelin de Montaigut, représentant de la maison auvergnate des Aycelin, sires de Montaigut, d’où est issu jadis Gilles Aycelin, archevêque de Narbonne, le chancelier de Philippe le Bel. Louis Aycelin est seigneur de Montaigut en Auvergne, du Donjon, de Châteldon en Bourbonnais, de plusieurs autres lieux en Bourbonnais et Beaujolais (1), et, comme sire du Donjon, se trouve droiturier seigneur du lieu de naissance de frère Chariot. La qualification de sire de Listenois, sous laquelle il est presqu’exclusivement désigné dans les textes qui ont gardé trace de son passage dans l’histoire, paraît avoir été apportée par lui pour la première fois dans sa race. Titre et nom sur l’origine desquels on semble assez mal fixé, mais à qui leurs possesseurs successifs ont toujours attribué assez de prix pour se les transmettre soigneusement jusqu’à nos jours, souvent jusqu’à absorber la désignation héréditaire des maisons où ils se sont trouvés tour à tour transportés. Toujours est -il qu’on l’en trouve investi au moins à la date certaine de 1409. Comme sire du Donjon et de Châteldon, une mesure expresse et singulière du pouvoir central a déplacé l’hommage qu’il devait au duc de Bourbon : depuis 1412, pour ces deux fiefs, il ne relève plus que du roi (2). Né vers 1370, il a épousé, en 1391, Marguerite de Beaujeu, des sires de Beaujeu sortis des comtes de Forez, eux-mêmes issus des anciens dauphins de Viennois. Depuis 1410, il a marié sa fille Jeanne, héritière de ses biens, à Jean de Vienne, des seigneurs de Rollans, branche cadette de la maison de Vienne, et petit-fils du grand amiral de Vienne, le défenseur de Calais. Chambellan de Charles VI en 1412, il est, depuis 1421, gouverneur du Nivernais. L’an précédent, en 1423, on le voit cité en qualité de conservateur des trêves, à la suite de la pacification momentanée récemment signée à Bourg-en-Bresse ; on le trouvera encore, en janvier 1427, mentionné sous la même qualité, en raison des armistices successifs qui se prolongent depuis la signature du traité de Chambéry ; cette année paraît avoir marqué la dernière de sa vie (3).

Notes
(1) Paris, Arch, nat, JJ 166, n° 6 et 168.
(2) Le 20 janvier 1412, « Loys de Listenoys, chevalier, seigneur de Montagu-soubz- Billom en Auvergne et de Chastelledon en Bourbonnois, » obtient de curieuses lettres de Charles VI, l’autorisant à transporter directement au roi, au lieu de Jean Ier, duc de Bourbon, les seigneuries, entre autres, de Châteldon et du Donjon, tenues auparavant dudit duc. à cause du « duché de Bourbonnois, » et la seigneurie de Joux-sur-Tarare (Rhône, cant, de Tarare), tenue également dudit duc au nom de Marguerite de Beaujeu, femme de Louis de Listenois, à cause de la sirerie de Beaujolais qui était aux mains des ducs de Bourbon depuis 1400. Ces terres et seigneuries devaient désormais ressortir au bailli royal de Saint-Pierre-le-Moustier (Nièvre, ch.-l. de cant., arr. de Nevers), siégeant à son siège de « Cucy » (Cussy-en-Morvan, Saône-et-Loire, cant, de Launay-l’Évêque). Ce transfert était opéré en raison de l’hostilité régnante entre le duc de Bourbon et Louis de Listenois, qui s’était refusé à suivre Jean Ior dans le parti d’Armagnac, et en raison de la saisie que le roi, alors aux mains du parti bourguignon, venait d’opérer sur le duché de Bourbon et la sirerie de Beaujolais. Paris, Arch, nat., JJ 166, n° 6 et 168.
(3) Sa fille Jeanne, son héritière, par son mariage avec Jean de Vienne, porte tous ses biens et ses titres dans la branche de la maison de Vienne, à laquelle appartenait son mari. Jean de Vienne était mort en 1425, et c’est son fils, Phi lippe de Vienne-Listenois, qui fonde les couvents de Cordeliers du Donjon et de Châteldon. L’arrière-petite-fille de Philippe, Anne de Listenois, héritière de tous les biens de sa branche, les porta, au siècle suivant, avec le nom de Listenois, dans la maison de Bauffremont.

Source : Germain Lefevre-Pontalis. \”Épisodes de l’invasion anglaise. La guerre de partisans dans la Haute Normandie, 1424-1429\”. In: Bibliothèque de l’école des chartes. 1896, tome 57. p. 5-54.   [ En ligne sur Persée

A lire : L’achat de l’hôtel de Listenois – le collège fortet  [ En ligne ]

BERTRAND Virginie et Nantes Enchères Talma
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