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26 Oct 2011
Jean-Luc Deuffic

L’allégorie dans l’art du Moyen Age. Formes et fonctions. Héritages, créations, mutations


C. Heck (ed.) L’allégorie dans l’art du Moyen Age. Formes et fonctions. Héritages, créations, mutations


Table of Contents / Table des matières :                                              

Christian Heck, L’allégorie dans l’art médiéval : entre l’exégèse visuelle et la rhétorique de l’image

Formes, richesses et enjeux de l’allégorie : Gilbert Dahan, Les usages de l’allégorie dans l’exégèse médiévale de la Bible : exégèse monastique, exégèse universitaire – Armand Strubel, L’allégorie en littérature : une fatalité ? – Herbert L. Kessler, The Eloquence of Silver : More on the Allegorization of Matter

Entre l’église et l’Église : Peter Kurmann, L’allégorie de la Jérusalem céleste et le dessin architectural à l’époque du gothique rayonnant – Daniel Russo, Allégorie, analogie, paradigme. Étude sur la peinture de l’Église dominicaine par Andrea di Bonaiuto, à Florence, 1365/1367 – Cécile Voyer, L’allégorie de la Synagogue, une représentation ambivalente du judaïsme – Brigitte D’Hainaut-Zveny, L’interprétation allégorique du rituel de la messe. Raisons, modalités d’action et efficacités – Alfred Acres, What Happens When Christ Sleeps ?

Entre sacré et profane : Jacqueline Leclercq-Marx, L’illustration du Physiologus grec et latin, entre littéralité et réinterprétation de l’allégorie textuelle. Le cas des manuscrits Bruxellensis 10.066-77 et Smyrneus B.8 – Rémy Cordonnier, L’illustration du Bestiaire (XIe – XIIIe siècle). Identité allégorique et allégorie identitaire – Catherine Jolivet-Lévy, Formes et fonctions de l’allégorie dans l’art médiobyzantin – Colum Hourihane, Judge or Judged, Notes on The Dog in The Medieval Passion

Typologies, parallèles, comparaisons : Marc Gil, L’art sigillaire se prête-t-il à la production d’images allégoriques ? – Maria Alessandra Bilotta, Formes et fonctions de l’allégorie dans l’illustration des manuscrits juridiques au XIVe siècle : quelques observations en partant des exemples italiens – Alejandro García Avilés, The Philosopher and the Magician. On some medieval Allegories of Magic – Martine Clouzot, Les allégories de la musique dans les livres peints (XIe – XVe siècle) : mouvements, musicalités et temporalités d’une herméneutique

Allégories et créations littéraires : Julia Drobinsky, L’Amour dans l’arbre et l’Amour au cœur ouvert. Deux allégories sous influence visuelle dans les manuscrits de Guillaume de Machaut – Anne-Marie Barbier, Dessein avoué et intentions voilées dans les représentations allégoriques de l’Épistre Othea de Christine de Pizan

La fin du Moyen Âge : un temps de l’allégorie ? : Laurent Hablot, Emblématique et discours allégorique à la fin du Moyen Âge – Rose-Marie Ferré, Des effets littéraires à la création monumentale : « Dire et voir autrement » la mort de soi. Le tombeau de corps du roi René à la cathédrale d’Angers – Pascale Charron, Les Arts libéraux dans la tapisserie à la fin du Moyen Âge : entre iconographie savante et pratiques d’atelier – Hervé Boëdec, Allégorie et spiritualité monastique au début du XVIe siècle : le Triptyque du Bain mystique de Jean Bellegambe – Antonella Fenech Kroke, Continuité ou rupture ? Le langage de la personnification dans les arts à l’aube des Temps Modernes

Présentation des auteurs

Index général

Brepols Publishers

4 Sep 2011
Jean-Luc Deuffic

Maria Alessandra Bilotta : de la parole au livre

Conférence de Maria Alessandra BILOTTA à l’Académie d’Arles dimanche 25 septembre 2011 dans la salle d’honneur de l’hôtel de ville de Arles :
\ »Mobilité des manuscrits et circulation des modèles et des enlumineurs en Méditerranée occidentale (Midi de la France, Catalogne, Italie) entre XIIIe et XIVe siècles\ » 
[ Lien ]

Maria Alessandra BILOTTA vient de faire paraitre I Libri dei Papi. La Curia, il Laterano e la produzione manoscritta ad uso del Papato nel Medioevo (secoli VI-XIII) dans la collection “Studi e testi” de la Biblioteca Apostolica Vaticana (vol. 465). XXXII + 224 p., 25,5 x 18 cm, 70 Euros. ISBN : 978-88-210-0874-0 [ Lien ]

Comptes-rendus dans :
Alumina. Pagine miniate
Avui, par Xavier Barral I Altet
–  Mediaeval Sophia, n° 11  (janvier-juin 2012)
Folia. Emozioni in miniatura, 5 avril 2012
L’Almanacco Bibliografico, de l’Université Catholique de Milan, 23, settembre 2012, p. 3-5.

Voir sur Miniaturaitaliana [ Lien ]
M._A._Bilotta_.dat.pdf (sommaire)
M._A._Bilotta___1_.dat.pdf (index)

Autre étude de M. A. Bilotta
dans PORTICVM, 4, 2012 : \ »Itinerari di manoscritti giuridici miniati attorno al Mediterraneo occidentale (Catalogna, Midi della Francia, Italia), mobilità universitaria, vie di pellegrinaggio fra il XIII e il XIV secolo: uomini, manoscriti, modelli\ » [PDF]

dans \ »Journal i\ » du 23 septembre 2013, au sujet du séminaire du 5 septembre 2013 \ »Um mês, um códice iluminado\ » [ en ligne ]

La page de Maria Alessandra BILOTTA [ Lien ]

20 Fév 2011
Jean-Luc Deuffic

Repertorium initiorum manuscriptorum latinorum medii aevi / IV

Vient de paraître :

Repertorium initiorum manuscriptorum latinorum medii aevi, Tome IV: Supplementum. Indices, curante J. Hamesse, auxiliante S. Szyller. Louvain-la-Neuve, 2010. (Textes et études du moyen âge, 42, 4). Brepols. ISBN 978-2-503-53603-3

Ce quatrième volume constitue non seulement le complément indispensable des trois premiers, mais aussi un instrument de travail irremplaçable pour tous ceux qui sont à la recherche des manuscrits conservés d’un texte ou qui souhaitent identifier l’auteur d’une œuvre restée anonyme. Il contient plus de 2000 addenda envoyés notamment par des chercheurs soucieux d’aider les autres en complétant le matériel déjà rassemblé dans le Repertorium. Nous tenons à les remercier vivement de l’aide précieuse qu’ils ont fournie ainsi bénévolement à tous les utilisateurs.

D’autre part, en confectionnant les divers index, des uniformisations se sont encore avérées nécessaires, que ce soit dans la manière de citer un manuscrit, dans le nom des bibliothèques, dans le titre d’une œuvre ou l’identification d’un auteur. A la fin d’un travail de cette ampleur, seuls les index permettent de voir une série d’erreurs ou de variantes qui ne sautent pas toujours aux yeux en élaborant la documentation sur la base des fiches individuelles contenant les divers incipit et classées alphabétiquement.

Enfin, à l’aide des index, il sera possible de faire des recherches croisées en ne partant plus seulement de l’incipit, mais aussi de l’auteur ou de la bibliothèque qui a conservé une œuvre donnée. L’effort d’uniformisation qui a été fait pour les réaliser apparaît immédiatement et constitue un apport irremplaçable à la documentation déjà rassemblée dans les trois volumes précédents. Pour être certain d’avoir réuni tous les renseignements nécessaires, le chercheur doit se livrer à plusieurs interrogations successives qui sont indispensables. Ces interrogations complémentaires éviteront de laisser échapper une information pertinente et de passer à côté d’un manuscrit important. Ce volume fournira donc l’essentiel à propos d’une œuvre donnée et complètera ainsi de manière adéquate une première recherche menée exclusivement sur l’incipit dans les trois volumes précédents.

Source : Apilist
BREPOLS PUBLISHERS [catalogue en ligne]

6 Fév 2011
Jean-Luc Deuffic

Pauline Matarasso : Le baptême de Renée de France en 1510

Comment préparait-t-on la venue d’un enfant royal ? Renée de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, naît à Blois le 25 octobre 1510. C’est à partir du registre de compte, document inédit et jamais étudié, que Pauline Matarasso nous présente cet événement.

L’arrivée d’un enfant était attendue : Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII, avait perdu plusieurs enfants à la naissance. La reine entreprit pour plus de sûreté ses préparatifs tardivement. Commande des berceaux, des langes, de la layette, de l’orfèvrerie destinés au bébé mais aussi mobiliers, lits… destinés à la gouvernante, aux demoiselles d’atour, à la nourrice, aux femmes de chambre. Les artisans durent travailler de nuit, contrairement au règlement de leur corporation.

C’est tout un monde à la fois intime et public qui se découvre au lecteur : la vie domestique du couple royal, sa relative austérité, mais aussi toute la maison royale avec son personnel hiérarchisé. Pauline Matarasso sait animer cet univers avec la correspondance de la reine et les anecdotes des chroniqueurs contemporains.

Une entrée attrayante et documentée dans les coulisses des fastes royaux et de l’enfance des rois.

Nourrie d’archives inédites, servi par une écriture alerte et une connaissance magistrale de la société de cours au XVIe siècle, cette étude pionnière nous fait pénétrer au coeur de l’intimité royale, dans le secret d’une reine de légende, Anne de Bretagne, dont la grossesse fut la grande affaire de l’année 1510. Edition du compte Paris BnF Fr. 11197, \ »dressé sur ordre de Louis XII, qui chargea le 25 octobre 1510 son argentier Philbert Babou de régler les frais d’aménagement de sa fille Renée, qui venait de naître le jour même\ ».

Outre ses recherches et traductions en anglais autour de « La Queste del saint Graal », Pauline Matarasso s’est intéressée au monde cistercien (avec une anthologie de traductions éditées, The Cistercian World), aussi bien qu’à la cour française de la Renaissance, et à quelques figures féminines marquantes, en particulier Anne de Bretagne.

ISBN : 978-2-271-07117-0 Format : 15 x 24 cm 202 pages
Catalogue CNRS
Liens utiles :
Gabriel Braun, Le mariage de Renée de France avec Hercule d’Esté : une inutile mesalliance. 28 juin 1528 dans, Histoire, économie et société, 1988, Volume 7, p. 147-168 (en ligne sur PERSEE)
Le Livre d’Heures aux Fleurs de Renée de France XVIe siècle – Biblioteca Estense Universitaria, Modena, a. U.2.28=Lat. 61 [fac-similé]


Renée de France (1510-1575), Chantilly, musée Condé, inv. MN 28