ANNE DE BRETAGNE A RENNES
Si Anne de Bretagne est une figure incontournable de l’Histoire, on associe rarement son image à la ville de Rennes. Pourtant, elle y est venue à plusieurs reprises, pour des événements importants : son couronnement comme duchesse de Bretagne en 1489, son premier mariage avec Maximilien d’Autriche en 1490 et ses fiançailles avec Charles VIII en 1491.
Cinq cents ans après sa mort, redécouvrez ce chapitre de l’histoire de Rennes, avec la présentation exceptionnelle au musée de Bretagne de deux objets liés aux funérailles de la duchesse et un ensemble de rencontres dans toute la ville.
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La renaissance des manuscrits médiévaux de Chartres
Vidéo :
A la recherche des manuscrits de Chartres
Etude et renaissance virtuelle d’un fonds de manuscrits sinistré
Voir également :
Manuscrit Chartres 14, f. 2v
LIENS UTILES
Catalogue des manuscrits des bibliothèques publique de France : Chartres (archive.org) ou sur le CCFR [en ligne]
De Lépinois / Merlet : Cartulaire de Notre-Dame de Chartres [tome I] [tome 2] [tome 3]
F. de Mély : Le trésor de Chartres [en ligne]
Abbé Clerval / Merley : Un manuscrit chartrain du XIe siècle : Fulbert, évêque de Chartres … (1893) [en ligne]
Guérard : Cartulaire de l’abbaye de Saint-Père de Chartres (1840) [tome I] [tome 2] Le livre des Miracles de Notre-Dame de Chartres écrit en vers, au XIIIe siècle (1855) [en ligne]
Sur les manuscrits de Chartres on consultera la BVMM (Bibliothèque virtuelle des manuscrits médiévaux) de l’IRHT (Institut de Recherche et d’Histoire des Textes) [en ligne] – la base INITIALE [en ligne] – la base ENLUMINURES [en ligne]
B. Bischoff, Katalog der festländischen Handschriften des neunten Jahrhunderts, I, Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, 1998, p. 191-195, pour les manuscrits IX/Xe s.
Sur l’école dite de Chartres [wikipedia]
LA NOTATION NEUMATIQUE BRETONNE A CHARTRES
Jean-Luc Deuffic, « La notation neumatique bretonne : manuscrits et centres de diffusion (Xe-XIIe siècle) », dans J. Haines (ed.), The Calligraphy of Medieval Music (Musicalia Medii Aevi, MUMA 1), Turnhout, Brepols, 2011, p. 63-90.
Une épitaphe inédite du duc de Bretagne François II (+ 1488)
Epitaphe du feu duc Françoys de Bretaigne
Je suis nommé Françoys, qui en la maison de France
Par le feu bon roy Charles norry de mon enfance
Mes honneurs, et grans biens de sa grace receuz.
Apres la mort Arthus, duc de Bretaigne fuz
Le roy Loys XIe pere du roy regnand
Charles du nom, VIIIe me greva durement
Plusieurs foys m’en hay, mais a luy resistay
Contre son filz puissant en la fin j’en (?) n’ay
Riens ne ma valu, Nantes, Feugeres, Saint Malo
Toute Basse Bretaigne, ne le pays galo
Ne tous mes aliez ne m’ont peu secourir
Quil n’ait faict en ma terre par toust son ost avoir
Sur moy a conqueste le pays tout en tour
Au contre son effors ny ay sceu donner tour
Victoire a heu sur moy, Dieu la ainsi permis
Dont a traicté de paix me rengay, et soubmys
Mays lors que je cuydoye paisible user mes jours
La mort anticipa de ma vie le cours
En septembre rendi mon ame a Dieu lassus
L’an mil, et IIIIc octante, et huict escheuz,
A Nantes fust mon corps mys dessoubz cest lame,
Vous qui cecy lires priez Dieu pour mon ame.
Amen.
L’épitaphe contenue dans le manuscrit Paris, BnF, Fr. 3939, f. 8v, retranscrite ici avec l’aimable concours de Michael Jones n’a, me semble-t-il, jamais été publiée. Elle fait partie d’un important recueil de pièces en prose et en vers du XVIe siècle, pourtant connu des chercheurs.
Le duc François II mourut à Couëron le 9 septembre 1488.
Manuscrit numérisé sur Gallica
Cathédrale de Nantes : tombeau de François II, duc de Bretagne et de sa femme Marguerite de Foix, commandé par Anne de Bretagne pour honorer la mémoire de ses parents, initialement placé dans la chapelle des Carmes à Nantes.
Site de la cathédrale de Nantes
Wikipédia
François II sur l’ancien vitrail des Cordeliers de Nantes [ Gallica ]
Biblio :
M. Jones, \ »En son habit royal\ »: le duc de Bretagne et son image vers la fin du Moyen Âge, dans Représentation, pouvoir et royauté à la fin du Moyen Âge. Actes du colloque organisé par l’Université du Maine les 25 et 26 mars 1994, Blanchard, Joël [Publ.]. Paris (1995), p. 253-278.
Murielle Gaude-Ferragu, D’or et de cendres : La mort et les funérailles des princes dans le royaume de France au bas Moyen Âge, Lille, PUS, 2005, p. 238sq.
Sceau équestre de François II, duc de Bretagne
François II (1458-1488). AVERS : + *FRAnCISCVS* DEI* GRACIA* – BRITOnV* DVX* R. Cavalier galopant à droite.
REVERS : + *DEVS* In* ADIVTORIVm* mEVm* In* TEnDE* R*. Croix feuillue et tréflée accostée de quatre mouchetures d’hermine.
[ Source ]
Testament du duc François II (septembre 1488)
À tous ceux qui ces présentes lettres verront & orront salut en NS. Pardevant moy Gilles de la Riviere vischancelier de Bretaigne, doyen de Nantes & archidacre de Rennes, protonotaire du S. siège Apostolique, en la présence des tesmoins souscripts, très haut, très excellent & très puissant prince François, par la grâce de Dieu Duc de Bretaigne, Comte de Montfort, de Richemont , d’Estampes & de Vertus, gissant au lit de maladie & sain de pensée & mémoire, comme apparoissoit, considérant la instabilité de nature humaine, & que chacun est subjet à un tribut infaillible de mort corporelle, de sa certaine science & propos délibéré, voulut disposer par manière de testament & derniere volonté des biens que Dieu luy avoit donné au salut & remède de son ame & de ses amis vivants & trespassez, à l’onneur de la glorieuse Trinité, le Père, le Fils & le Saint Esprit, a fait sondit testament en la forme & manière qui enfuit. Premièrement il a recommandé son ame à Dieu, nostre Créateur, en priant la pretieuse Vierge Marie, les benoists saints & saintes de Paradis & singulièrement Monsieur saint François, donc portoit le nom, estre pour luy envers Dieu intercesseurs a impetrer pardon & rémission de les péchez. Item a ordonné que lors que l’ame de luy sera d’avec le corps séparée, ledit corps soit mis à sépulture ecclésiastique a l’Eglise du convent des Carmes de Nantes prés du lieu ou gist le corps de feue de bonne mémoire Marguerite, naguères duchesse de Bretaigne, première femme dudit testateur… [ source ]
Un greffier qui s’ennuie ? (ca 1365)
Vers 1365, le greffier chargé de transcrire le procès de l’assise de Foudon en Anjou se laisse aller à quelques fantaisies …