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3 Nov 2015
Jean-Luc Deuffic

La Bienheureuse Françoise d’Amboise, duchesse de Bretagne (+ 4 novembre 1485) et son livre d’heures (Pierpont Morgan Library, M.84)


Les trois Marie au pied de la Croix ( Marie-Madeleine, Marie Salomé et Marie Jacobé)

La Bienheureuse Françoise d’Amboise reste une des figures marquantes de la chrétienté médiévale bretonne. Fille de Louis d’Amboise, prince de Talmont et vicomte de Thouars, et de Louise-Marie de Rieux, elle naît le 29 mai 1427 au château de Thouars. En 1442, à 15 ans, elle épouse Pierre, le 2e fils du duc de Bretagne, avec lequel elle avait été fiancée dès l’âge de 3 ans. Pierre devenu duc de Bretagne au mois d’août 1450, Françoise se remarque par sa bonté envers les pauvres. Devenue veuve en 1457, ce n’est que le 25 mars 1468 qu’elle entre au Carmel dans le petit monastère qu’elle avait fait construire quelques années plus tôt.

Ainsi, en 1463, avec la bienveillance de frère Jean Soreth (1394-1471), prieur général des Carmes, Françoise d’Amboise fit édifier une maison pour accueillir des religieuses dont plusieurs venues de Liège :
Sœur Jeanne d’Avaigne,
Marie de Senne,
Catherine de Teigné,
Marguerite d’Arras,
Marie Roty,
Jeanne Cardinal,
Catherine le Digoedec,
Jehanne d’Estable,
Anne d’Orbec,
Françoise Marquies,
Jeanne Marquies.
A remarquer dans ce groupe précurseur la présence d’une seule Bretonne : Catherine Le Digoedec.
C’est le premier monastère de Carmélites en France, placé sous le vocable très particulier des Trois Maries.

Le manuscrit M.84 de la Pierpont Morgan Library porte sur une page de garde une note marquant sa provenance : « Ce Pseautier etoit conservé à la Communauté de Nazareth(1) et etoit à l’usage de [Françoise] D’Amboise Leur fondatrice environ 1480 ».

Aucun doute ne subsiste sur l’origine précise de ce manuscrit. La présence, inscrites en lettres rouges, des fêtes de Marie Cleophe au 25 mai, et de Marie Salomé au 22 octobre, au calendrier, désignent bien Françoise d’Amboise comme leur commanditaire, et marque l’attrait qu’avait la duchesse pour le culte des Trois Maries, déjà ancien en Bretagne (voir notre post)
La Médiathèque de Nantes possède un Diurnale (ms. 32) probablement utilisé par la duchesse, alors \ »Seur Franzoize d’Amboise\ ».
Et on sait qu’elle prenait grand soin de ses livres, les faisant écrire …
Un de ses comptes de l’année 1456, relève :

A dom Armel Guilleron, pour avoir escript ung livre à la Duchesse, par marché fait ò lui le XVIe jour d’aoust, l’an LVI, – VI livres X s. 4.
….. Item, a paié du commandement de la Duchesse, a valloir sur le saellaere de l’escripture de livres que madicte damme fait faire pour le couvent de Saincte Clare a Nantes. III liv. XIII s. IIII d.

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Françoise d’Amboise présentée par son saint patron. Vitraux de la collégiale de Nantes


Tombeau de Pierre de Bretagne et de Françoise d’Amboise dans la collégiale de Nantes.

Note
(1) Le couvent de Nazareth ne fut fondé qu’au début du XVIe siècle.

Je remercie Roger S. Wieck, conservateur à la Pierpont Morgan Library.
Voir le site CORSAIR de la Pierpont Morgan Library pour description et photos du ms. M.84.
Françoise d’Amboise sur Wikipedia
Diane Booton, Manuscripts, Market and the Transition to Print in Late Medieval Brittany, Ashgate, 2010, p. 280-281.

12 Juil 2015
Jean-Luc Deuffic

« Cest a moy vaillant » : les Heures de Villebichot (Northampton, MA, Smith College, Mortimer Rare Book Room, Neilson Library, Ms. 288)

La bibliothèque du Smith College de Northampton est une des dernières institutions à rejoindre la base DIGITAL SCRIPTORIUM. Un post récent de notre ami Peter Kidd nous a ainsi orienté vers ses manuscrits, et nous y avons découvert avec bonheur un livre d’heures ayant servi de \ »livre de raison\ » à un membre de la famille DE VILLEBICHOT, modeste lignée de Bourgogne, plus exactement d’Auxonne et des environs de Dijon. Malheureusement, on a, semble-t-il, malicieusement \ »extirpé\ » toutes les peintures de ce manuscrit.

Plusieurs notes concernant la famille DE VILLEBICHOT sont ainsi présentes. Sur le contreplat supérieur on peut lire :

Cest a moy vaillant (en lettres gothiques, avec signature, sans doute d’un premier possesseur)

et a moy Jehan Baptiste
de Villebichot a present
commis es grenier a
scel dauxonne et Mirebel

Au f. 1r : \ »On ne peut servir deux maitres\ »
f. 14 (en rouge) :

Oracio domini ducis Burgondie qui debet dici cothidie et est valde devota et pulcherrima et est scripta per manus dominia de Burgondia sui primi philozophi et est talis/ Domine sancte pater omnipotens eterne deus qui enoch…/ …Inimicorum suorum hodierna die liberare di[ ]neris. Per dominum nostrum ihesum christum amen

f. 222v

Eage de Jean Baptiste de Villebichot Jean Baptiste de Villebichot filz de Benigne de Villebichot nasquit au mois doctobre le iii octobre 1588 du corps d’Anne de Xainctonge sa mere au lieu de Gemeaux et fut son parin Mons. Mr Jean Vallon conseiller du Roy au baillage et — de Dijon et sa maraine dame Janne (blanc) famme de Mr Claude procureur? marchant ——

Eage de Marye Clerc famme dudit Jean Baptiste de Villebichot Marye Clerc de Flavigny fille d’honnorable Estienne Clerc du corps de dame Philiberte Estiennot nasquit audict Flavigny

Avant contreplat inférieur :

Mariage desdits de Villebichot et Clerc en l’année 1619 au moys de febvrier le dimanche, etc

Eage d’Anne de Villebichot Anne de Villebichot nasquit du corps de lad. Marye Clerc au lieu d’Auxonne le samedy iii heures et demye apres midy vingt huictiesme jullay 1622 et furent ses parains et maraines Noble Pierre de Xainctonge (1) conseiller du Roy et son advocat general au parlement de bourgogne pour l’absence duqel Mr Benigne Viard, etc

L’ensemble de ces inscriptions biographiques s’étalent sur plus de huit pages.


Northampton, MA, Smith College, Neilson Library, Mortimer Rare Book Room, Ms. 288, f. 109
Ces bordures assez riches nous font regretter la disparition des peintures …

Notes

(1) Pierre de Xaintonge, seigneur de Reglois et de Marnay, avocat général au Parlement de Bourgogne (1615-1641), auteur de : Discours et Harangues prononcés au Parlement de Dijon, Paris, 1625, 1631 ; L’Arche reposée sur la France sous la conduite de Louis le Juste, Dijon 1639.
22 Juin 2015
Jean-Luc Deuffic

Un voyage dans le temps : les heures d’Isabeau de Pontbriand (Rennes, BM, ms. 1277)


(c) Bibliothèque Rennes Metropole

Exécutées vers 1430, les Heures d’Isabeau de Pontbriand (+ 1449) nous offre un parcours assez exceptionnel dans le temps jusqu’à la première moitié du XIXe s., époque de son dernier possesseur connu, l’avocat Jacques-Marie Carron de La Carrière (+ mort à Rennes le 26 novembre 1839, âgé de 86 ans).
Le manuscrit 1277 de la Bibliothèque de Rennes Métropole est l’oeuvre probable d’un artiste local, dont Eberhard König a souligné le \ »charme très particulier\ » des miniatures. L’usage liturgique des ces heures étant celui de Saint-Malo on peut imaginer l’enlumineur issu de l’ancienne cité portuaire très prospère au Moyen Âge, mais rien d’assuré sur ce point. Ce que l’on sait avec certitude c’est qu’il fut possédé (et peut-être exécuté spécialement pour elle) par Isabeau de Pontbriand dont le nom est inscrit en lettres d’or en bout-de-lignes des litanies (f. 61v-62), d’une façon très originale :

Cez matinez sont [a] Ysabel du Pont briend,
qui les trouvera si les range sans les gardez longuement
et il ara sans faille
une bonne trouvaille
d’un pot de vin
ou de servaise
et sera a bien
lieu bien aise.

Au f. 140 une nouvelle note précise qu’Isabeau donna le livre d’heures à son fils Olivier de Villarmoye (ou Villermaye) qui lui même le transmis à sa nièce Jacquette Berthelot :

Ces heures furent a dame Isabeau
de Pontbriand dame de Beaulieu
en son temps et les donna Olivier
de Villarmoye son fils a Jacquecte Berthelot sa
niepce.
Ces heures appartiennent a Jacquecte
Berthelot fille de Jehan Berthelot et
Marguerite Jehanne Turpin quelle Jacquecte
fut née le vign et cincqme jour
de septembre 1489.

Jacquette Berthelot épousa Jean de Carcaing. Aussi les premières pages du manuscrit portent, entre 1510 et 1530, les baptêmes des 11 enfants du couple sur le modèle suivant :

Le cinquiesme jour d’aougst lan mil cinq cens dix fut batizé Janne Decarcaing fille de Jean Decarcaing et de damoiselle Jacquette Berthelot sa femme sieur et dame du Chastelet et la Mesnardiere et fut parain noble homme Jan de La Sercelle ? sieur de … et furent maraines Louyse Le Senechal dame de La Rouerye et Janne du Pontavice.

A sa mort, Jacquette Berthelot transmet le livre d’heures à sa petite fille Françoise de Carcaing, née en 1559, enfant de Gilles de Carcaing (né en 1519/1520), lequel épousa en 1543 Julienne de Horlande (née en 1524). Au reste, ces derniers ont noté aussi entre 1543 et 1566 les baptêmes de leurs 16 enfants.


(c) Bibliothèque Rennes Métropole

A son lit de mort, Françoise de Carcaing fait don du livre d’heures à sa soeur aînée Guillemette de Carcaing (née en 1547) qui épousa en 1574 Guillaume de Languedoc. Les plats de la reliure du manuscrit porte son nom, avec des fers représentant la Crucifixion et l’Annonciation:

reliure_complete.jpg

Et ladicte Guillemette de Carcaing a donné les / presantes heures a son filz Geffroy de Languedoc a son deceix qui fu la mardy 13e jour de febvrier 1624 environ onze heures du soir.

Et ledit Geffroy de Languedoc les ayant laissées par son decez a damoiselle Janne Pihier son espouse elle les a données a Gilles de Languedoc son fils priez Dieu pour eux ». (d’une autre main) « et Gilles de Languedoc les a données a Janne de Languedoc sa fille espouse de Me Bain procureur du Roy de police.

Apres la mort de ladite de Languedoc ces heures passèrent entre les mains de Gilles-Joseph Bain, sr de Bonabry, son fils, né à Rennes le 8 juillet 1698 qui y epousa en 17[blanc] Anne-Jeanne Regnaud; et après la mort dudit Gilles-Joseph Bain arrivée le [blanc] les mêmes heures appartinrent à Guy-Jean-Joseph Bain, son fils, né à Rennes, paroisse de Toussaint le 3 decembre 1730, mort à Chateaubriand le 17 mai 1797, il avoit épousé le [blanc] decembre 1767 paroissse d’Izé près Vitré Catherine Thuillier morte au dit Chateaubriand le 22 decembre 1773.

Le dit Guy-Jean-Joseph Bain donna les dites heures en 1794 à Jacques-Marie Carron son neveu à la mode de Bretagne, comme fils d’Hélène-Perrine Leloué, cousine germaine dudit Bain, laquelle Leloué étoit fille d’Anne-Jeanne Bain, soeur dudit Gilles-Joseph Bain cidessus et femme de Vincent Yves Leloué. Priez Dieu pour leurs ames.

On peut ainsi suivre avec une certaine émotion le parcours et l’histoire de ce livre d’heures sur près de 4 siècles, des années 1430, lorsqu’il appartenait à Isabeau de Pontbriand, jusqu’au décès, le 26 novembre 1839 à Rennes, de l’avocat (historien) Jacques-Marie Carron de la Carrière.

Manuscrit numérisé sur les Tablettes Rennaises

Acquis en 1985 à la vente Sotheby’s du 26 novembre, lot 128.
Nous préparons une édition complète des annotations de ce livre d’heures, et une étude sur l’histoire des différents possesseurs.

Biblio :

\ »Nobiliaire de Bretagne dressé en 1788 par Carron\ », dans Le cabinet historique, t. XII, 1866, p. 88-94, 118-120, 171-173, 206-212. Paul Parfouru, « Inventaire des archives de la paroisse Saint-Sauveur de rennes par Gilles de Languedoc, 1720 », dans Mémoires de la Société Archéologique d’Ille-et-Vilaine, t. XXVIII, 1899, p. 205-284. Gauthier AUBERT, « Gilles de Languedoc (1640-1731) bourgeois de Rennes, greffier de la Communauté de ville et son Recueil historique », dans Bulletin et Mémoires de la Société archéologique d’Ille-et-Vilaine, t. CII, 1999, p. 225-246 (renvoi à son mémoire de maîtrise de 1993). Trésors des bibliothèques de Bretagne : exposition, Pontivy, 1989, n° 23. Manuscrits à peintures, XIIIe-XVe siècles : exposition, espace Ouest-France, Rennes, 18 septembre-18 octobre 1992, p. 43-45.

19 Mar 2015
Jean-Luc Deuffic

Le Livre d’heures de Pierre Gascoing, grénetier au grenier à sel de Nevers (ou ce qu’il en reste …)

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Dans un dernier post nous faisions état de la découverte sur ebay de deux feuillets d’un Livre d’heures d’origine vosgienne. Aujourd’hui, dans la même veine, venant d’Italie, ce sont quelques cahiers d’un Livre d’heures du XVe s. de la région de Nevers retenus dans une reliure Renaissance, semble-t-il. En fait, c’est toute la partie \ »Livre de raison\ » qui a été conservée, c’est-à-dire des annotations de baptêmes, de décès ou de mariages. Nous avons réussi, sans trop de difficulté il est vrai, grâce aux travaux généalogiques de Claude Dietenbeck, à identifier la famille propriétaire de ce manuscrit, en l’occurrence, celle des GASCOING, une importante famille nivernaise, qui portaient pour armes : D’argent, à trois grappes de raisin d’azur parfois tigées et feuillées de sinople.

En tenant compte des différentes notices manuscrites, c’est à Pierre Gascoing (ou à son père Etienne) que dut appartenir ce livre de prières. En effet, c’est la plus ancienne mention relevée :

Le vendredy huictiesme jour de decembre mil Vc cinquante neuf sur les deux heures aprez midy dud. jour est nay Pierre Gascoing fils de Estienne Gascoing et de dame Anne Despres lequel a este baptisé sur les quatre heures du soir lesd. jour par Me Francoys Maillard ? curé de St Martin …

Pierre Gascoing était le fils d’Etienne Gascoing, seigneur de la Belouse (ca1517 +1568/1567), écuyer, marchand à Nevers, et de (x 13.1.1542) Anne Després (ca1521), fille de Pierre et de Madeleine Perron.
En 1603, Pierre Gascoing, grénetier du grenier à sel de Nevers, et Guillemette de Lucenay, sa femme, s’engagérent « à faire construire une voûte (caveau) et à clore l’autel de Saint-Michel, sis dans l’enclos et du côté du chœur de l’église de Saint-Martin de Nevers pour eux, leurs enfants et leurs descendants ». De même, pour la chapelle Saint-Sébastien, ils « demandaient permission de parer et d’embellir l’autel d’ornements, d’une épitaphe avec leurs armoiries et d’une clôture de bois fermant à clef » (1).

Par la suite, Pierre Gascoing a relevé toutes les naissances de ses enfants : Anthoinette, Anne (21 février 1585), Guillaume (1586), Jacquette (1589), Françoise (1592), Jean ? (1594), Estienne (1600), le décès d’Anne

Après la mort de Pierre Gascoing, qui dut survenir peu avant 1612, le Livre d’heures passa par les mains d’un de ses fils, Etienne (marié en 1626 à Huguette Bougne), qui le transmis à son fils Guillaume (1629-1713, marié à Marie Quartier) qui lui-même le transmis à son fils François (1659-1705), lequel épousa, le 24 février 1688 à Saint-Jean de Nevers, Jacquette Gascoing (1666-1721), fille de Gilbert et de Françoise Pinet.

C’est ainsi que nous trouvons sur plusieurs feuillets les naissances et décès des enfants de ce dernier couple, que nous avons, pour certains, comparés aux registres paroissiaux de Nevers (RP) :

Le quatre octobre 1689 est nay Jean Gascoing a huict heures du matain at esté baptisé le lendemain par monsieur Bernard curé de St Jean son parrin Monsieur Jean Pinet chanoine de St Sire et neveu .. oncle maternelle) et sa marraine dame Janne Gascoing baronne de Giry sa grand tante paternelle et est mort le 13 me may 1691 et enterré a St Arigle 

Le 31 aoust 1690 est nay Fransois Estienne Gascoing et a esté baptisé le mesme jour par Monsieur Bernard curé de St Jean son parrin Fransois Gascoing son oncle maternelle et sa marraine Damme Marie Gascoing dame de Meurreaus sa tante maternelle et est mort le … septembre de la mesme année et il est enterré a St Arigle Gascoing De Villecourt.

Le 13 me septembre 1691 a sept heures du matin est nay Hugete Gascoing et at esté baptisée le mesme jour par mon. bernard curé de St Jean a nevers son parrin Fransois Gascoing son cousin maternel et sa marraine Fransoise Gascoing sa grande tante paternelle elle est morte le 29e avril 1695 et est enterrée a St Jean

(RP) Le 14 esme septembre dud. an a esté baptisée Huguette fille de noble Guillaume (barré) Gascoing sr de Villecourt escuyer … et de damoiselle Jacquette Gascoing le parrain noble Francois Gascoing la marraine damoiselle Francoise Gascoing

Le 29 avril audit an (1695) est décédée Huguette Gascoing fille de noble Gascoing sr de Villecourt escuyer … dans la … du Roy et de damoiselle Iaquette Gascoing Le lendemain a esté inhumée dans leglise de St Arigle

Le 23e septembre 1692 entre cinq et sis heures du matin est nay Gilibert Gascoing et at esté baptisé le mesme jour par monsieur Bernard curé de St Jean a Nevers son parrin Gillebert Gascoing et sa marraine Anne Gascoing son oncle et sa tante maternelle. Gascoing De Villecourt (RP)

(RP) Le 22eme jour audit an a esté baptisé Gilbert fils de noble François Gascoing escuier sr de Villecourt …. du roy et de damoiselle Jacquette Gascoing le parrain honeste fils Gilbert Gascoing … la marraine damoiselle Anne Gascoing

Le 5e novembre 1693 entre onze heure et midy est naye Claude Jaquette Gascoing et at esté baptisée le mesme jour par Mon. Bernard curé de St Jean a Nevers son parrin Estienne Des Prez son cousin paternel sa marainne Claude Jaquette Gascoing sa tante maternelle La dite Claude est décédée le 4 may 1740 ? et est inhumée a lhopital Dieu …

Le 4me janvier 1695 entre cinq et six heures du matin est née Quaterine (sic) Gascoing et a esté baptisée le 13 dudcit mois et an par Mr Bernard curé de St Jean de Nevers (son parrain Joseph Pinet sr de Mantellet son cousin maternelle ) et sa marraine Delle Quaterine Gascoing sa tante maternelle Gascoing De Villecourt Elle est morte en 1696

(RP) Le treiziesme janvier 1695 a esté baptizée Catherine fille de noble François Gascoing sr de Vilcourt et de demoiselle Jacquette Gascoing a esté parrin noble Joseph Pierre Pinet sr de Mantelet advocat en parlement la marraine damoiselle Catherine Gascoing

Le 10 me may 1697 entre quatre et cinq heures du soir est née Marie Anne Gascoing et a esté baptisée le mesme jour par Mr Flament curé de St Jean de Nevers son parrin Guillaume Gascoing son frère et sa marraine Delle Anne Gascoing sa tante maternelle – Gascoing.

(RP) Le onzieme may a été batisée Marie Anne fille de noble François Gascoing sr de Villecourt et damoiselle Jaquette Gascoing le parrain honnete fils Guillaume François Gascoing frere de la batisée la marraine Anne Gascoing tante maternelle de la dite batisée, ainsi signé : Anne Gascoing – Guillaume Gascoing


Passage du Registre paroissial de Nevers concernant Marie Anne (AD58)

Le dernier avril 1698 entre quatre et cinq heures du matin est née Quaterine Marie Gascoing, et a esté baptisée le premier may au dit an par Mr Flament curé de St Jean de Nevers, son parrain Louys Jaque Olivier escuier son cousin maternelle sa marraine damoiselle Quaterine Gascoing sa cousine paternelle et maternelle. Gascoing De[Villecourt]

(RP) Le premier may audit an a esté batisée Catherine Marie fille de noble François Gascoing sr de Villecourt et de damoiselle Jaquette Gascoing le parrein Louis Olivier ecuyer la marreine damoiselle Catherine Marie Gascoing cousine issue de Germaine de la Ban…

La derniere note que nous avons relevé concerne Jean-François Gascoing, bourgeois de Saint-Pierre-le-Moutier,  :
Jean Francois Gascoing frere de Guillaume a espousé dame Elizabet Blandin de Pre … eus 4 enfans desquelle nest resté que Gilbert Gascoing né en 1732 au dix septembre qui fut marié en 1743 a dame Marie Anne Perette Moquot Dagnon et en 1746 a eus le 25 un enfan au mois de novembre apellé Jean François Gascoing fils de Gilbert Gascoing son parrin a ete Jean Francois Gascoing son grand pere et sa maresne Jeanne Mocquot de Roussy sa tante maternelle et du 26 juillet 1779 est né une fille son parin a été Francois Gascoing du chazau son grand oncle et sa maresne (Marie du Bressour) et a esté baptisée a St Martin le mesme jour

Il y a bien d’autres mentions à relever sur ces fragments, mais la place nous manque ici …

NOTES
(1) André Sery, L’abbaye St-Martin de Nevers de chanoines réguliers de Saint-Augustin, Nevers, 1902, p. 94.
Source : travaux de Claude Dietenbeck

Dimensions : 178 x 126 mm – 16 longues lignes sur une seule colonne.

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