Jacques Le Blanc, sieur de La Vignolle (1610-1684), et son livre d’heures et de raison
La galerie Les Enluminures, une des \ »places fortes\ » actuelles du manuscrit médiéval, dirigée de main de maître par Sandra Hindman, présente en ce moment un livre d’heures à l’usage d’Angers assez remarquable, tant par son contenu que par sa provenance. Il fut, en effet, en possession de l’historien de Laval Jacques Le Blanc (1610-1684) (A), fils d’Olivier, sieur de Champagné, licencié en droit, qui l’utilisa comme livre de raison.
Pour les Bretons, Laval c’est presque (déjà) la Bretagne !! du moins elle en est une des portes principales. Au reste, un des plus grands historiens bretons, Pierre Le Baud (+ 1505), fut chantre et doyen de la collégiale de Saint-Tugal de Laval, église dédiée à TUGDUAL, un des sept saints fondateurs de la Bretagne dont elle conservait jalousement de précieuses reliques. Cette collégiale succédait à une chapelle castrale, gouvernée à la fin du XIIe siècle, sous Guy de Laval, par deux clercs bretons nommés Guyomard et Ruello…
Nous devons à notre historien lavallois Jacques Le Blanc plusieurs lettres, contenant des documents historiques sur la Bretagne, et plus particulièrement sur les maisons de Rohan et de Laval, dont il donne l’origine et la généalogie, adressées pour la plupart à M. Gaignard, et à M. de Courtillaux (Paris, BnF, Fr. 22313, p. 15-27).
Mais revenons à notre sujet…
Le livre d’heures à l’usage d’Angers (80 f. 173 / 178 x 122 / 127 mm.), du 3e tiers du XVe siècle, que propose la Galerie Les Enluminures, porte une première inscription, impliquant un possesseur antérieur à Jacques Le Blanc :
Ces presentes heures apartiennent a Magelaine Angier.
Madeleine Angier était l’épouse du notaire royal Pierre Razeau (1656-1665). Institué par les chapelains du Gué-de-Maulny le 10 mars 1650 (AD Sarthe, G 671, f° LXXXII ; AD Mayenne, B 48); confirmé le 24 mars 1664, il obtient de nouvelles provisions le 25 mai de la même année et est reçu au siège des exempts le 7 juin (AD Mayenne, B 48, f° 22v°). Il figure au nombre des quatre notaires royaux « réservés » pour la résidence de Laval par l’état du 19 septembre 1665 (AD Mayenne, B 51, f° 83v°, et Bibl. mun. Laval, vol. 12129, pièce 30). Il résigne le 22 octobre 1669 en faveur de Julien Pottier.
Aux f° 78/79, commencent les notes personnelles de Jacques Le Blanc retraçant le parcours du livre d’heures:
Moy Jacques Le Blanc ancien advocat nasquit lonze juin 1610 marié en avril 1630 / avec Renée Moraine / espousé en may, en juin plaide ma premiere cause au bareau de Laval // le 27 may 1677 ay et fait doyen des advocats.
I- Pierre Razeau, notaire royal mari de Magdeleine Angier
II- Adnecte Razeau femme de Jacques Nepveu (1)
III- Renée Nepveu femme de Pierre Guyllot
IV- Adnecte Guyllot femme de Mathurin Bigot sieur de la Roche en…
V- Claude Bigot femme de maistre Ollivier Le Blanc advocat a Laval sr de Champagné
VI- Jacques Le Blanc advocat sr de la Vignolle mari de Renée Moraine
VII- Jean Le Blanc sr de la Noerie et Marguerite Choquet ont eu Jacques et Marie le Blanc aux quels je laisse les presentes heures comme ma mere Claude Bigot me les a laissées le jourdhuy 27 may 1677….
f° 80 :
Le 15 octobre 1664, Francois Le Blanc mon filz aisné du 2. lict (2) a pris possession d’une prebende a St Thugal de Laval que mons. le duc de La Tremoille*, sr de Thouars, comte de Laval, ma donner pour …
D’autres notes intéressent la famille Le Blanc et alliées. Le livre d’heures passa par la suite entre les mains d’Ambroise-François Hardy de Lévaré (° 20 juillet 1749), apparenté à l’ancien maire de Laval, qui y inscrit sa généalogie depuis ?? (difficile à lire sur photo) Hardy X Jeanne de La Bellangerie (3).
Une autre particularité de ce livre d’heures est la présence exceptionnelle de nombreux badges de pèlerinage collés à l’intérieur par son premier possesseur (saint Eustache/ Hubert, saint Maurice, sainte Vierge, saint Mathurin)
Photo Galerie Les Enluminures
Notes
(A) Jacques Le Blanc de la Vignolle est né le 11 juin 1610. Dès 1630 il exerce comme avocat à Laval. Marié avec Renée Moraine, dont il aura 5 enfants, et devenu veuf avant 1660, il se remarie avec Adnette Lasnier († 15 novembre 1670), qui lui donnera 3 enfants. Sa situation de fortune n’était guère brillante car, s’il avait acheté le lieu des Guettes (Argentré), il fut obligé de vendre aux Dominicains celui de la Vignolle (Montflours) dont il portait le nom. S’il conserva le lieu patrimonial de Champagné, il en recevait d’avance le fermage qu’un de ses gendres lui payait par acomptes après avoir garni la ferme de bétail. Sa clientèle pourtant dut être nombreuse, car il avait l’estime générale de ses concitoyens, qui le députèrent avec François Hennier vers le duc de la Trémoille, chef des frondeurs dans l’ouest, en 1649, quand le marquis de la Boulaye entra au Mans avec les 4 régiments qu’il commandait. Les députés furent envoyés par le duc à Rennes auprès de sa femme, mais la paix, signée dès le mois d’avril, vint heureusement délivrer les Lavallois de leurs hésitations entre le roi et le seigneur. Sénéchal, comme son père, de petits fiefs seigneuriaux (Moulin-Geslin et Marcheru), élu en l’élection de Laval en 1650, échevin en 1658, Le Blanc de la Vignolle devint syndic et doyen des avocats en 1677. Il mourut le 18 septembre 1684 et fut inhumé le lendemain dans l’église de la Trinité, sa paroisse. On a donné quelquefois pour armes à Jacques Le Blanc de la Vignolle une vigne, mais une de ses lettres, cachetée d’un petit sceau, porte sur l’écu : deux oiseaux affrontés en chef, un lion (?) en pointe (source).
(1) Messire Jacques François Nepveu chevalier seigneur de Rouillon capitaine commandant au régiment de Penthièvre Dragons héritier de messire Pierre Jacques René Nepveu chevalier seigneur de Rouillon en son vivant conseiller du Roi lieutenant criminel en la Sénéchaussée du Mans lequel était fils de messire Pierre Nepveu écuyer aussi lieutenant criminel audit siège fils lui même de Daniel Nepveu écuyer sieur des Étrichés prévôt provincial du Maine qui était fils de Jacques Nepveu écuyer sieur des Isles lieutenant général au comté de Laval reconnaît que ledit Jacques Nepveu son trisaïeul par son testament du 19 mai 1622 à légué à ladite fabrique une rente de 10 livres affectée sur tous ses biens et promet de continuer à la servir 1784 (ADS G 885).
(2) Jacques Le Blanc épousa en premières noces Adenette Lasnier de la Houssaye, née en 1617.
(3) Voir le fonds Hardy de Lévaré aux ADM, 14J 42-51.
* Henri III de la Trémoïlle, (22 décembre 1598, Thouars – 21 janvier 1674, Thouars), fils de Claude de la Trémoille. Il est duc de Thouars, duc de La Trémoille, prince de Talmont et de Tarente, comte de Laval (Mayenne), de Montfort, de Taillebourg et de Benon, et baron de Quintin.
Description du livre d’heures sur le site de la Galerie Les Enluminures [ lien ]
Galerie LES ENLUMINURES
Livres de maîtres, livres d’étudiants : le manuscrit universitaire au Moyen Âge
CALL FOR PAPERS / APPEL A CONTRIBUTIONS:
Pecia. Le livre et l’écrit (Brepols Publishers) – Volume 21/2018 –
Livres de maîtres, livres d’étudiants :
le manuscrit universitaire au Moyen Âge
(Commande, fabrication, décoration, utilisation, circulation, etc)
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Submissions should include a summary of the proposal (title and abstract, maximum 300 words) and a brief curriculum vitae.
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The deadline for abstract submission is 31 mai 2017.
Contact :
Jean-Luc Deuffic
jldeuffic@gmail.com
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Amiens, BM, 366. Henri Bohic enseignant.
« Et priez pour le povre Allain … ». Un auteur breton méconnu : Alain de Château Trô (8 novembre 1451)
Il y a déjà bien longtemps, à la recherche d’informations pertinentes sur les écrivains bretons du Moyen Âge, j’avais été étonné par ce curieux nom de Chasteau Tournant (note A), donné à l’auteur d’un traité en vers sur la fin de l’homme, composé vers le milieu du XVe siècle…
Yorio Ōtaka, professeur émérite des universités d’Osaka et de Otemae, au Japon, à qui l’on doit déjà de très beaux livres sur d’anciens textes français (notamment l’Histoire ancienne jusqu’à César, chez Paragdime), prépare l’édition de cette œuvre inédite à partir du manuscrit OUL 2 du Centre de Recherches anglo-normandes (Otemae University Library), publication attendue car ce texte représente un témoin important de l’emploi de la langue française en Bretagne au Moyen Âge, près de cette Britannia gallicana, Haute-Bretagne d’aujourd’hui, porte d’entrée vers la Basse-Bretagne bretonnante.
Carte linguistique de la Bretagne (conception : Tanguy et F. Broudic), extraite de l’Atlas de l’Histoire de Bretagne, éd. Skol Vreizh, 2002. Ligne verte: la limite entre gallo et breton au XVIe siècle, d’après « L’histoire de Bretaigne » de Bertrand d’Argentré (1588).
Yorio Ōtaka m’ayant contacté, je me suis mis à la recherche de l’auteur de ce traité versifié qui se présente lui-même comme étant franczois et … bretonnant.
Le traité est, à ce jour, connu par 2 exemplaires ( Cf ARLIMA et JONAS / IRHT )
§ NISHINOMIYA, Otemae University Library, Centre de Recherches anglo-normandes, OUL 2 (XVIe s.). Manuscrit ayant appartenu au seigneur breton Claude de Rieux (note 1).
« Ce present libvre est et appartient a hault et puissant seigneur monseigneur Claude de Rieux et de Rochefort, baron d’Ancenys comte de Harcourt, vicomte de Donges seigneur de Largouet et de Chasteauneuff ».
Sur ce manuscrit voir : P. Durrieu, « Les manuscrits à peintures de Sir Thomas Phillips à Cheltenham », dans Bibliothèque de l’école des chartes, t. L, 1889, p. 401, n° LVII. Vente Edwards, cat. Paris d’Illins, 26 mars 1791, lot 235. Thomas Rodd, 1821, n° 3412 ; 1823, n° 69. Vente Sotheby’s du 30 novembre 1976, lot n° 888. Librairie Laurence Witten, catalogue 8 (1978), n° 38 ; 10 (1979), n° 27. Vente Sotheby’s du 18 juin 1991, lot 116, p. 174-175. Pierre Gasnault, « Charles-Henri de Clermont-Tonnerre et la bibliothèque du couvent des Minimes de Tonnerre », dans D. Nebbiai-Dalla Guarda & Jean-François Genest, Du copiste au collectionneur. Mélanges d’histoire des textes et des bibliothèques en l’honneur d’André Vernet (Biblilogia 18), Turnhout, Brepols, 1998, p. 585-614. Jean-Luc Deuffic, Notes de bibliologie. Livres d’heures et manuscrits du Moyen Âge identifiés (XIVe-XVIe siècle), Pecia, 7, 2009, p. 102-103.
§ PARIS, Bibliothèque nationale de France, fr. 1200 (8 novembre 1451). Numérisé sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9059678h
Il provient des collections du château d’Anet (voir notre site), dont il porte l’ancienne cote « VIc lxiii », figurant au catalogue de 1724 sous le n° 79 (papier): « Traité de la fin de l’Homme en vers ».
Paris, BnF, fr. 1200. Marque particulière des collections du château d’Anet
Ce manuscrit fut par la suite racheté par Antoine Lancelot (1675-1740), membre de l’Académie royale des inscriptions et belles lettres : cote « 147 ». Donc, un parcours identique à celui du Catholicon breton de Lagadec et de bien d’autres manuscrits médiévaux venant de Bretagne ou ayant appartenu à des seigneurs bretons…
Le texte commence :
Memento finis
Ou nom du Pere et Creatour
Qui nous fourma et crea touz
Et de Ihesus son begnoist filz…
Et finit:
Aint de la saincte Trinité
En la cestielle cité
Au f° 280r°-v°, on peut lire ce colophon quelque peu énigmatique:
L’an de grace mill quatre centz
Cinquante et ung du povre sens
De l’actour ce livre acomplis
Fut entre vespres et complies*
Pour vroy le di bien m’en remembre
Le ouyctiesme jour de novembre
Qui le sournom savoir voulra
Pour certain trouver le poura
Ou tiers livre ou segond chappitre
Escript tout au long sens tiltre
Cil qui le lira a dieu prie.
Qu’escript soit ou livre de vie
Amen. Deo gratias.
Effectivement, au second chapitre du 3e livre, f° 73v° :
Bien fuz nommé chasteau tournant
Ung franczois et ung bretonnant
Et pour le prénom, il faut se rendre au f° 279v°
Et priez pour le povre Allain
Qui de maint peché prins a lain
Paris, BnF, fr. 1200
Un auteur à identifier … français et bretonnant
À la recherche d’un « Chasteau Tournant », français et breton, mon enquête m’a orienté vers une zone à la limite de la Bretagne gallo et de la Bretagne bretonnante, au centre même de la Bretagne. Ce lieu très ancien fut le berceau des vicomtes de Porhoët, et donc de l’illustre et prestigieuse famille de Rohan. Son nom : Château Tro, aujourd’hui sur la commune de Guilliers (Morbihan). La première occurrence de ce toponyme figure en 1084 dans le Cartulaire de Redon mais probablement dans une fausse charte : Guethenoc y est dit vicecomes de Castello Thro. Le mot breton tro, trô, se traduit par « tournant, tour, circonférence .. (c’hoari an dro = faire le tour)… Voir les Dictionnaires bilingues de Francis Favereau / Edition Skol Vreizh sur le site Grand terrier.
On retrouve également cet élément « – tro – », dans le nom même de la région où se situe Guilliers : le Porhoët, attesté sous les formes pagus Trocoet vers 854, Poutrocoet en 859, pagus trans sylvam en 868 (pays entouré par la forêt ?).
Sur la motte féodale de Château-Tro, lire l’excellente étude de Lucie Jeanneret, « Le réseau castral du Porhoët et du Rohan : mise en place et morphologie des sites fortifiés du Xe au XIIIe siècle », publiée dans le Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan, 2014.
Le château devient la propriété de la famille Chasteautro ou Chasteau-Trou (en 1382, en 1480 et en 1550; armes: d’argent, à trois têtes de renard coupées de sable, armées et lampassées de gueules)
À la montre des nobles de l’évêché de Saint-Malo, de 1440, on trouve pour Guilliers : Alain DE CHASTEAUTRO, ayant des métayers à la Ville Cado et à l’Esclèche.
Le dictionnaire des feudataires des évêchés de Dol et Saint-Malo en 1480, comptabilise la présence de 12 nobles de Guilliers, dont plusieurs Chasteautro, entre autres : Alain DE CHASTEAUTRO, de Botelle (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine, comparaît en archer ;
En 1437, Alain de Chasteautro était procureur de Béatrice de Clisson (1363-1448), veuve d’Alain vicomte de Rohan (René Blanchard, Lettres et mandements de Jean V, duc de Bretagne, volume 7, 1894, p. 161-162). Peut-être est-ce notre homme ? Alain fils d’Alain, épousa vers 1440 Fleurie le Corgne (Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, tome 1, Nantes & paris,1862, p. 185).
En définitive, il est quasiment assuré que l’auteur du traité sur la fin de l’homme appartient à cette famille de Châteautro, mais difficile d’identifier avec certitude de quel Alain il s’agit, ce prénom ayant été porté par plusieurs de ses membres. Signalons, pour terminer, qu’un Geoffroy de Châteautro, fils d’Yves de Châteautro et d’Yvonne de Kerguézangor, seigneur et dame du Cartier, fut reçu docteur es droits à l’Université de Ferrare (Italie) le 20 avril 1543, après avoir étudié à Toulouse et à Bologne (note 2).
Ung franczois et ung bretonnant…
Se disant « franczois » et « bretonnant », Alain de Chasteau tournant, qui écrivait en 1451, indique ainsi que l’utilisation du breton sur son territoire, à l’est de la limite proposée par d’Argentré au XVIe siècle (voir carte ci-dessus), reste effective à son époque. Son témoignage est donc important pour constater l’évolution et le recul de la langue bretonne (ou l’avancée du gallo). Dans ce contexte, on peut noter la présence, à Guilliers même de plusieurs toponymes bretons : Leucadeuc, Kerbigot, Treglion, etc.
* Entre 18 et 21 h. Le 8 novembre, en 1451, était un lundi.
Note A
Y aurait-il une allusion au château tournant, « motif fréquent dans la littérature arthurienne qui hérite sur ce point des anciennes conceptions celtiques » ?? Philippe Walter, Dictionnaire de mythologie arthurienne
Note 1
Passa aussi entre les mains de Claude de Rieux (+ 1532) un exemplaire « morbihannais » (Paris, BnF, fr. 1659) du « Libvre du bon Jehan duc de Bretaigne », de Guillaume de Saint-André, issu des collections de la chartreuse de Saint-Michel d’Auray, achevé le 11 mai 1441 à Vannes par Jean Olivero (pour Yvon Conan).
Note 2
E. Picot, compte rendu des Cenni storici intorno all’Università di Ferrara (par G. Martinelli, Ferrare, 1899-1900) et des Titoli dottorali conferiti dallo studio di Fe rara nei sec. XV e XVI (éd. par G. Pardi, Lucques, 1901),dans Le Journal des sçavans, 1902, p. 93.
Je remercie Fañch Broudic pour son aide bien précieuse
(Blog : http://languebretonne.canalblog.com – Site perso : www.langue-bretonne.com )
et Pierre-Yves Lambert pour sa documentation linguistique.
Une fête médiévale à Château Tro en 1931 :
Note additionnelle :
Depuis l’écriture de cet article, le Professeur Yorio Ōtaka (19 août 1931-26 juillet 2019) est décédé sans avoir achevé son travail d’édition du texte d’Alain de Chasteau Tournant.
Je dois également signaler le précieux travail linguistique de Monsieur Pierre-Yves Badel, « Sur la langue de la Fin de l’homme d’Alain de Chasteau Tournant (1451) », De la diachronie à la synchronie et vice versa. Mélanges offerts à Annie Bertin, éd. Julie Glikman, Hava Bat Zeev Shyldkrot, Sabine Lehmann, Frédérique Sitri et Thomas Verjans, Chambéry: Presses universitaires Savoie Mont Blanc, 2021, p. 185-202.