La Pecia : un système innovant

Jean-Luc Deuffic (jldeuffic@gmail.com)

Au Moyen Âge, surtout à partir du XIIe siècle, pour améliorer les délais de production du livre universitaire, fut institué le système connu sous le nom de pecia. Les cahiers (quatre folios) non reliés (peciae) d’un modèle (exemplar) corrigé, utilisés par les copistes pour multiplier les ouvrages, étaient loués auprès des libraires et stationnaires jurés, tout cela bien entendu sous le contrôle sévère de l’Université. Cette dernière se réunit chaque année, élisant une commission de petiarii chargés de fixer les différents tarifs, ou d’exiger le remplacement de cahiers défectueux. De tels manuscrits subsistent où l’on reconnait quelques caractéristiques du parchemin employé, médiocre et robuste, l’ écriture claire, les traces des nombreux copistes (essais de plume). Dans certaines marges apparaît le mot « .cor’. » (correctus) attestant de la validité du texte, et réclame de la pecia suivante.
Voir Robert MARICHAL, « Les manuscrits universitaires », dans Henri-Jean MARTIN et Jean VEZIN [dir.], Mise en page, mise en texte du livre manuscrit, Paris, Editions du Cercle de la Librairie-Promodis, 1990, p. 211-217.

PECIA (var. : petiapechiapesiapeçapecca ; vieux français piecepiès, etc) : L’exemplar est copié, suivant la longueur de l’ouvrage, sur une série plus ou moins grande de cahiers de quatre folios, non reliés, mais laissés indépendants les uns des autres, et dont chacun est appelé une pecia. Primitivement, le mot pecia est probablement un terme de tannerie ou de parcheminerie ; c’est une peau de mouton préparée en vue de l’écriture. Par extension, le morceau ou la feuille de parchemin la plus grande que l’on puisse obtenir de cette pièce, quand on en a rogné les parties extérieures inutilisables, s’appelle aussi une pièce : pecia. Cette feuille est rabattue sur elle-même, puis pliée en deux ; le cahier ainsi obtenu correspond sensiblement à notre format moderne in-4.0 jésus . . . ; c’est un binion, il a deux feuilles doubles, soit huit pages, seize colonnes. On lui donne le nom de pecia. Le mot pecia, pièce, désigne donc dans l ‘industrie du livre, . . . l’unité de cahiers dont se compose l’exemplar. » (L. Destrez, La Pecia dans les manuscrits universitaires du XIIIe et du XIVe siècle, Paris, J. Vautrain, 1935, p. 5-6).


© Indiana University Bloomington, Medieval and Renaissance 46: marque de pecia : hic finit lxxix pecia 


Orientation bibliographique

Le Livre dans les Pays-Bas du Nord de la France : douze siècles de médiation culturelle, Colloque, 25-26 novembre 1994, Valenciennes 1994.
Making the Medieval Book. Techniques of Production, éd. L. L. Brownrigg, Los Altos Hill, 1995.
Bataillon L. J., « Exemplar, pecia, quaternus », dans Weijers, O. [éd.], Vocabulaire du livre et de l’écriture au moyen âge, Actes de la table ronde, Paris 24-26 septembre 1987, Turnhout 1989, p. 206-219.
Bataillon L. J., « Les textes théologiques et philosophiques diffusés à Paris par exemplar et pecia », dans La production du livre universitaire au moyen âge. Exemplar et pecia. Actes du symposium, mai 1983, Paris 1988, p. 155-163
Battelli Giulio, « La Pecia e la critica del testo dei manoscritti universitari medievali », dans Archivio Storico Italiano, n. 356, a. XCIII, 1935, II, p. 244-252.
Battelli Giulio, « Pecia », in Enciclopedia Cattolica, IX, Città del Vaticano, 1952, col. 1045-1046.
Battelli Giulio, « Ricerche sulla pecia nei codici del Digestum Vetus », dans Studi in onore di Cesare Manaresi, Milano, 1953, p. 309-330.
Beullens Pieter & Leemans, Pieter de, « Aristote à Paris : le système de la « pecia » et les traductions de Guillaume de Moerbeke », dans Recherches de théologie et philosophie médiévales, t. 75, 2008, p. 87-136.
Boyle Leonard E., « Peciae, apopeciae, and a Toronto ms. of the Sententia Libri Ethicorum of Aquinas », dans The role of the book in medieval culture, Pt. 1, 1986, p. 71-82.
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Gian Paolo Brizzi, Maria Gioia Tavoni, Dalla pecia all’e-book : libri per l’università : stampa, editoria, circolazione e lettura : atti del Convegno internazionale di studi, Bologna, 21-25 ottobre 2008, Bologna : CLUEB, 2009 [ Sommaire : ]
• 13 G. Murano, « Paolo di Iacopino Avvocati (fi. 1252-1297) »
• 33 J. Antoni Iglesias, « Exemplaria y peciae en la Espana tardomedieval: realidad o fìcción? »
• 49 R. Gibbs, « The 13th century development of illumination in Bolognese copies of the Decretals of Gregory IX »
• 69 L. Gargan, « Un nuovo elenco di note « conduixit »: la circolazione del libro universitario a Padova nel Tre e Quattrocento »
• 77 S. Bordini, « Tra professione legale e prassi didattica: il libro del giurista medievale. Annotazioni introduttive e spunti di riflessione »
• 91 R. Greci, « II libro universitario nel Medioevo tra interessi economici e significati simbolici »
• 103 S. Cracolici, « II testo medico universitario dentro e fuori l’accademia: considerazioni sul caso quattrocentesco »
• 111 A. DaltriI – P. Errani – M. Palma – P. Zanfini, « Peciae Malatestiane in rete »
Brounts Albert, « Nouvelles précisions sur la pecia. A propos de l’édition léonine du commentaire de Thomas d’Aquin sur l’Éthique d’Aristote », dans Scriptorium, 24,1970, p. 343-359.
Cacouros Michel, « Un manuel byzantin d’enseignement destiné à être copié à la pecia », dans Gazette du livre médiévale, 36, 2000, p. 17-24. Concerne les manuscrits Wien, ÖNB, suppl. gr.75 ; London, BL, Harley, 5697 ; Firenze, Bibl. Med. Laur., 71.16 ; Bucuresti, Biblioteca Academiei Romane, 1014.
Destrez Jean (O.P.), « La Pecia dans les manuscrits du Moyen Age ». Communication faite à l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres le 3 août 1923, Lille, Desclée de Brouwer, (s. d.), extrait de la Revue des sciences philosophiques et théologiques, 13, 1924.
Destrez Jean (O.P.), La Pecia dans les manuscrits universitaires du XIIIe et du XIVe siècle, Paris, Editions Jacques Vautrain, 1935.
Dinca Adinel-Ciprian,  « Three pecia Manuscripts from Brukenthal Library, Sibiu (Romania) », dans Pecia, vol. 20, 2017, p. 143-175
Dolezalek Gero Rudolf, « La pecia e la preparazione dei libri giuridici nei secoli XII -XIII », dans Luoghi e metodi di insegnamento nell’Italia medioevale (secoli XII – XIV), Atti del convegno internazionale di studi, Lecce – Otranto 6-8 ottobre 1986, Lecce : Congedo editore 1989, p. 201 – 217.
Faider Paul, « Notes lexicographiques à propos de la ‘pecia’ et de la transcription des livres au XIIIe et au XIVe siècle », dans Archivum latinitatis medii aevi, t. 12, 1937, p. 153-161.
Fink-Errera G., « Jean Destrez et son oeuvre : La pecia dans les manuscrits universitaires du XIIIe et du XIVe siècle », dans Scriptorium, vol. 11, 1957, p. 264-280.
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García Barraco Maria Elisa, In petiis: il sistema della pecia e la produzione del libro universitario nel Medioevo, Medievalia, 2, Roma : Arbor Sapientiae Editore, 2014. [ lien ]
Gimeno Blay, Francisco M., « Petrus Tarantasia super Sententias Petri Lombardi : manuscritos copiados por el sistema de « pecia » (Biblioteca Histórica Universitat de València) », dans Scriptorium, vol. 71, 2017, p. 295-304.
Gumbert J. P., « Quelques remarques autour de la pecia », dans Gazette du Livre Médiéval, 15, 1989. [ en ligne ]
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La production du livre universitaire au Moyen Age : exemplar et pecia. Actes du symposium tenu au collegio San Bonaventura de Grottaferrata en mai 1983. Textes réunis par Louis J. Bataillon, Bertrand G. Guyot, Richard H. Rouse, Paris, Ed. du Centre National de la Recherche Scientifique, 1988 :
• « Le fonds Jean Estrez – Guy Fink-Errera à la bibliothèque de Saulchoir », Bataillon Louis-Jacques, p. 13-15
• « La production du livre par la pecia », Shooner Hugues V., p. 17-37
• « Peciae, apopeciae, epipeciae », Boyle Leonard E., p. 39-40
• « The book trade at the University of Paris, ca.1250-ca.1350 », Rouse Richard Hunter ; Rouse Mary A., p. 41-113
• « Osservazioni sull’Exemplar », Battelli Giulio, p. 115-123
• « Exemplaria, manoscritti con indicazioni di pecia e liste di tassazione di opere giuridiche », Zamponi Stefano, p. 125-132
• « Le fonds juridique d’un stationnaire italien à la fin du XIIIe siècle : matériaux nouveaux pour servir à l’histoire de la pecia », Genest Jean-François, p. 133-154
• « Les textes théologiques et philosophiques diffusés à Paris par exemplar et pecia », Bataillon Louis-Jacques, p. 155-163
• « La traduction latine médiévale des Magna moralia. Une étude critique de la tradition manuscrite », Pannier Christine, p. 165-204
• « Pecia et critique d’authenticité. Le problème du Super Sapientiam attribué à Bonaventure », Bougerol Jacques-Guy, p. 205-208
• « The numbering systems of the Pecia manuscripts of Aquinas’s commentary on the Metaphysics », Reilly James P. jr., p. 209-223
• « The three Pecia systems of St. Thomas Aquinas’s Commentary in I Sententarium », Booth Edward, p. 225-252
• « Il Codice Vat. lat. 836 », Luna Concetta, p. 253-264
• « Comptes de Pierre de Limoges pour la copie de livres », Bataillon Louis-Jacques, p. 265-273
• « Les indications explicites et implicites de pièces dans les manuscrits médiévaux », Decorte Jos, p. 275-284
• « L’édition critique des ouvrages divulgués au moyen-âge au moyen d’un exemplar universitaire », Macken Raymond, p. 285-308


© San Marino, Huntington Library, HM 26298, fol. 127v : marque de pecia : Finis xxx pet.

Lidaka Juris G., « John Trevisa and the English and Continental Traditions of De proprietatibus rerum », dans Essays in Medieval Studies, 5, 1988, p. 71-83.
James P. Reilly Jr., « A preliminary study of a pecia », dans Revue d’histoire des textes, 2, 1982, p.239-250.
Mecacci Enzo, « La pecia nello Studio di Siena », dans Pecia vol. 20, 2017, p. 103-142.
Maniaci Marilena. « Pecia » dans Der neue Pauly. Enzyklopädie der Antike, Pt. 9, 2000, p. 459-460
Murano Giovanna, Manoscritti prodotti per exemplar e pecia conservati nelle biblioteche austriache : Admont, Graz, Innsbruck, Klosterneuburg, Kremsmunster, Lilienfeld, Linz, Melk, Salzburg, Schlagl, St. Florian, Vorau, Wien e Zwettl (Sitzungsberichte – Osterreichische Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-historische Klasse), Wien: Osterreichische Akademie der Wissenschaften, 2003.

Murano Giovanna, Opere diffuse per « exemplar » e pecia (Textes et Etudes du Moyen Âge TEMA 29), Turnhout: Brepols [ lien ]
A partir des premières décennies du 13e siècle, la transmission de la science et de la connaissance dans une Europe unifiée par la langue, la religion et le droit, se prévaut d’un nouveau système de production du livre. Le manuscrit réalisé à l’aide de l’exemplar et de la pecia n’est plus seulement un objet de luxe, mais devient aussi un instrument pour la diffusion de la Bible, des Pères de l’Eglise, d’Aristote, des ouvrages arabes, en un mot de tous les textes qui nourrissent la scolastique, grâce à un nouveau système révolutionnaire qui leur assure une diffusion plus grande. A cette production, viennent s’ajouter les fruits même de la scolastique, à savoir les summae, les quodlibeta, les quaestiones et les commentaires. Ce volume recense pour la première fois toutes les listes de taxation et l’inventaire des exemplaria découverts jusqu’à nos jours, depuis ceux connus depuis longtemps, provenant des universités de Paris, Bologne, Padoue etc., jusqu’aux moins connus conservés actuellement à Uppsala, Dubrovnik, Olomouc, Autun, Montpellier, Greiswald etc. Les sources documentaires rassemblées attestent la diffusion par exemplar et pecia de plus de 600 oeuvres. La seconde partie du livre contient la description de 900 oeuvres extraites des sources documentaires ou attestées dans des manuscrits portant des indications de pecia et d’exemplar. Il s’agit non seulement de textes en usage dans les facultés de théologie, de philosophie, de médecine et de droit, mais aussi des oeuvres qui ne faisaient pas partie du curriculum normal des études, à savoir la Legenda de Jacques de Voragine, les epistolae de Pierre de la Vigne, des summae confessorum, des summae sermonum et des encyclopédies. Ce corpus comprend la description de plus de 2800 manuscrits à pièces et d’exemplaria – 1800 provenant d’un index inédit du fichier de Destrez -. Transportés dans les lieux d’origine des étudiants, pour la plupart clercs, formatés dans les universités italiennes et françaises, les manuscrits actuellement conservés dans toutes les régions d’Europe (de l’Espagne à la Finlande, de l’Angleterre à la Pologne), constituent le témoignage matériel et culturel le plus concret de l’extraordinaire vitalité intellectuelle des 13e et 14e siècles. Cet ouvrage constitue donc un instrument de travail irremplaçable et de première main, non seulement pour les spécialistes des manuscrits, mais aussi pour tous les médiévistes.

Recensions :
Olga Weijers, dans Scriptorium, t. 60/2, 2006, p. 291-293 [ lien ]
Olivier Legendre, dans Bibliothèque de l’Ecole des chartes, t. 165, 2007, p. 250-251 [ lien]

 

pecia sotheby's
Marque de pecia : Fi[nis] iii pec[iae] – Sotheby’s :  Commentaire sur les Décrétales (Bologne, ca 1300)

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Soetermeer Frank Pieter Willem, « La taxatio peciarum et quaternorum de l’Université de Bologne », dans Estudis de dret Romà i d’historia del dret comparat en homenatge a Ramon d’Abadal i de Vinyals pel su centenari, édit. par J. Sobrequés-M.J. Peláez (Ferran Valls i Taberner’s Library, 6), Barcelona, 1989, p. 175-192.
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Soetermeer Frank Pieter Willem, Utrumque ius in peciis : aspetti della produzione libraria a Bologna fra due e trecento (Orbis academicus : saggi e documenti di storia delle università, 7), Milano, Giuffrè, 1997. Edition allemande : Utrumque ius in peciis : die Produktion juristischer Bücher an italienischen und französischen Universitäten des 13. und 14. Jahrhunderts / Frank Soetermeer. Aus dem Niederländ. übers. von Gisela Hillner, Frankfurt am Main, Klostermann, 2002. Isbn 3-465-03184-9.
Soetermeer Frank Pieter Willem, « Exemplar und Pecia. Die Herstellung juristischer Bücher in Bologna im 13. und 14. Jahrhundert », dans Juristische Buchproduktion im Mittelalter, Herausgegeben von Vincenzo Colli, (Studien zur Europäischen Rechtsgeschichte Band 155), 2002. Dans cet ouvrage d’autres études abordent le système de la pecia.
Steele Robert, The pecia, London, Bibliographical Society, 1930, p 230-234.
Weichselbaumer Nikolaus, « “Quod Exemplaria vera habeant et correcta”: Concerning the Distribution and Purpose of the Pecia System » , dans Richard Kirwan and Sophie Mullins (éd.), Specialist Markets in the Early Modern Book World, Brill, 2015, 331-350 [ en ligne ]
Wicki Nikolaus, « La pecia dans la tradition manuscrite de la Summa de bono de Philippe le Chancelier », dans The editing of theological and philosophical texts from the middle ages, 1986, p. 93-104
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Zamponi S., « Exemplaria, manoscritti con indicazioni di pecia e liste di tassazione di opere guridiche », dans Università e società nei secoli XII-XIV, Pistoia 1983, p. 447-484.
Zamponi S., « Manoscritti con indicazione di pecia nell’Archivio capitolare di Pistoia », dans Universita e societa nei secoli 12.-16, Pistoia, Editografica, 1983.

Exemplaria Andree de Senonis taxata per magistros Universitatis Parisiensis A. D. MCCCIV die Februarii XXV (Textum ab H. Denifle et Ae. Chatelain Parisiis 1891 editum recognovit Enrique Alarcón et instruxit : Corpus Thomisticum)
Link ]

Alison Ray, The pecia system and its use by the cultural milieu in Paris 1250-1330 (PhD Upgrade Presentation) [ Link ] [ Link ]

Arundel 480 f 7v
© London, British Library, Arundel 480, fol. 7v. Liber Sextus Decretalium. XIVe s

Leyden BU, Ablaing 14. Clementinae cum Apparatu Johannis Andreae.

Italia (Bologna) (XIVe s.) Merci à Erik Kwakkel qui m’a fait connaître ce manuscrit.