Medieval Manuscripts at University of South Carolina
The University of South Carolina, which is located in the state capital of Columbia, has been acquiring medieval manuscripts and leaves for the past three years. Dr. Scott Gwara advises the university’s library on acquisitions. Most recently the university bought a complete English Pocket Bible, ca. 1240. Substantial support from the B. H. Breslauer Foundation made the purchase possible. In 2007 the Breslauer Foundation bought a sermon miscellany for the university. These manuscripts join other codices in the collection, including a deluxe English copy of Ranulf Higden’s Polychronicon once in the Dyson Perrins collection and a Sarum Book of Hours by the Masters of the Gold Scrolls [photo : Book of Hours, Gold Scrolls Group]. Newly added fragments include leaves from an early 13th-century glossed bible and from the Llangattock Breviary [photo : Llangattock Breviary, ca. 1441-1448]. The University has the largest number of manuscripts in the state: six codices and more than 100 fragments. In April 2011 Dr. Christopher de Hamel will offer a two-day seminar, \ »Understanding the Medieval Book,\ » using the library’s collection. Application packets will soon be available for this event. In addition to manuscripts acquired by the university, the Columbia Museum of Art has recently purchased a Bruges Book of Hours.
“Images reproduced courtesy of the Irvin Department of Rare Books & Special Collections, University of South Carolina Items.”
Liens :
Pages from the past (Pr Scott Gwara)
Catalogue en ligne des manuscrits de la South University Library
Mount Angel Abbey (Oregon) : Livres d’heures numérisés
Mount Angel Abbey, en Oregon, a été fondée en 1882 par des moines bénédictins venus de l’abbaye suisse d’Engelberg, emportant à leur suite une importante bibliothèque. Malheureusement, seuls quelques livres ont survécu à l’incendie dévastateur de 1926, qui détruisit l’abbaye.
Initiant une importante phase de numérisation, la bibliothèque propose en ligne plusieurs manuscrits, entre autres des livres d’heures, dont 6 ayant une origine française :
[lecture au format pdf];
* MS0027 Horae Beatae Mariae Virginis. Latin. England, ca. 1450 [Lien]
* MS0028 Horae Beatae Mariae Virginis. Latin. France, ca. 1475 [Lien]
* MS0029 Horae Beatae Mariae Virginis. Latin. France, ca. 1525 [Lien]
* MS0030 Horae Beatae Mariae Virginis. Latin. France, ca. 1475 [Lien]
* MS0031 Horae Beatae Mariae Virginis. Latin. France, ca. 1450 [Lien]
* MS0064 Horae. Latin & French. France, 15th c. [Lien]
* MS0065 Horae. Latin & French. France, 15th c. [Lien]
* MS0066 Horae. Latin, Italy, 15th c. [Lien]
* MS0067 Horae. Latin, Flemish, 15th c. [Lien]
* MS0078 Horae. Latin. Printed with Illuminated Initials before 1520. [Lien]
* MS0051 Homilies on the Gospels. Latin. France, ca. 1350 [Lien]
* MS0068 Bible. Latin. Italy, late 13th c. [Lien]
Numérisation à la Vaticane
Une excellente nouvelle pour les chercheurs … la Vaticane annonce la numérisation sur 10 ans des 80.000 manuscrits de ses collections …
[Lien]
L’évangéliaire de Lorsch : un chef d’oeuvre carolingien en ligne
Cristian Ispir, étudiant en histoire à l’Université de Metz, nous a aimablement communiqué cette note concernant l’Evangéliaire de Lorsch :
Le plus célèbre manuscrit médiéval enluminé de la collection de la Bibliothèque Nationale de Roumanie est un fragment d’évangéliaire latin carolingien de 810 (MS II.1)*. Connu sous le nom de Das Lorcher Evangeliar dans le monde germanique et de Codex Aureus en Roumanie et Hongrie, le manuscrit appartenait aux sept évangéliaires de la Schola Palatina d’Aix-la-Chapelle, avant d’arriver dans la bibliothèque de l’abbaye bénédictine de Saint-Nazaire de Lorsch après la mort de Charlemagne. Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, le manuscrit passe par Heidelberg, Rome et Vienne. En 1782, l’évêque de Transylvanie en fait l’acquisition mais le manuscrit est désormais divisé en deux parties qui ont des sorts assez différents. La Biblioteca Documentara Batthyaneumde la ville roumaine d‘Alba-Iulia a mis en ligne la numérisation d’une des deux parties du manuscrit. Un facsimilé de l’ensemble du codex a été réalisé en 1967 à Munich et en 2000 à Lucerne.
Les enluminures exceptionnelles et l’écriture en encre d’or font de ce manuscrit un chef d’oeuvre de l’art carolingien. Le fragment comprend 111 folios de 365 x 265mm écrits sur deux colonnes aux 31 lignes. Les textes introductifs de chaque chapitre ont été écrits en capitala elegans alors que le reste du texte comporte une écriture onciale.
Le manuscrit est très riche en illustrations enluminées. 101 folios ont des cadres polychromes; il y a 4 portraits des évangélistes, un grand tableau du Christ (Maiestas Domini) et un frontispice en minium représentant la généalogie du Christ.
La reliure originale en ivoire se trouve au Victoria and Albert Museum à Londres.
On trouve dans les pages de ce manuscrit un mélange de traditions insulaires, germaniques et byzantines qui marque le passage d’une représentation abstraite et ornementale des peuples du Nord à une expression plus claire et plus lisible qui caractérise l’art méditerranéen.
La visualisation du manuscrit est souple et interactive. Il y a la possibilité d’agrandir les folios et de les imprimer. Par contre, l’ensemble du texte n’en est pas disponible, la BNR estimant que le but de la numérisation c’est de présenter une oeuvre d’art. Pour les paléographes, donc, ce fragment présente un intérêt limité.
Vous pouvez feuilleter le manuscrit ici
* La seconde partie se trouve à la Bibliothèque apostolique vaticane (Pal. Lat. 50). Le premier plat avant de reliure est conservé au Victoria and Albert Museum de Londres, le deuxième dans les collections des Musées du Vatican à Rome.
Bibliothèque apostolique vaticane, Pal. lat. 50