In memoriam : Reginald Gregoire (13 juillet 1935-26 février 2012)
Con la più grande e profonda tristezza annuncio il decesso di Padre Don Reginald Grégoire, spentosi ieri sera, 26 febbraio 2012, nel suo monastero di San Silvestro a Fabriano, nelle Marche.
Padre Grégoire, nato a Bruxelles il 13 luglio 1935, monaco di Clervaux l’8 dicembre 1954 e sacerdote il 25 luglio 1960, fu allievo di don Jean Leclercq e, per molti anni, collaborò all’edizione critica della Vulgata ad opera dei Benedettini dell’Abbazia di San Girolamo a Roma. Successivamente fu addetto alla Segreteria di Stato Vaticana. Padre Reginald Grégoire è stato professore di Storia della Chiesa e di Agiografia all’Università di Cremona e a quella di Urbino, oltre ad essere professore di Storia delle Liturgie presso la Scuola di Paleografia e Filologia Musicale di Cremona. Da molti anni aveva trasferito la sua residenza monastica a San Silvestro di Fabriano.
Tra le sue ultime apparizioni pubbliche, ricordo l’intervento al Convegno di Ginevra del 2010 sulle Bibbie atlantiche, in occasione del quale presentò una dottissima relazione sulla storia dell’edizione critica della Vulgata.
Orate pro eo – Requiescat in pace.
Nadia Togni
Source : Apilist
Adalbert de Vogüé (1924-2011), un moine nous a quitté ….
La nouvelle du décès d’Adalbert de Vogüé plonge le monde des médiévistes dans la tristesse …
Disparu depuis plusieurs jours, le corps sans vie d’Adalbert de Vogüé a été retrouvé, vendredi 21 octobre 2011, en début de soirée par les équipes de recherche, à environ deux kilomètres du monastère de la Pierre-qui-Vire où résidait l’ermite. Il serait décédé de mort naturelle depuis quelques jours, peut-être due à l’épuisement ou à la fatigue.
Né d’une famille d’ancienne noblesse en 1924, Adalbert de Vogüé, fils de Melchior de Vogüé (1893-1965) et de Geneviève Brincard (1898-1974) qui entreront dans les ordres chacun de leur côté, est devenu moine à l’abbaye de la Pierre-qui-Vire en 1944. Docteur en théologie (Paris, 1959), il enseigna les Pères de l’Église au Collège Saint-Anselme de Rome. Depuis 1974, il vivait dans un ermitage à proximité de son monastère et se consacrait à une « somme » sur l’histoire de la vie monastique depuis ses origines, en s’appuyant sur les travaux et les chroniques de l’Église primitive, des Pères de l’Église et des premiers fondateurs (Histoire littéraire du mouvement monastique dans l’antiquité, 12 volumes parus) .
Ecoutons le Père Adalbert …nous parlant de sa vie d’ermite… sur le site www.dieu-parmi-nous.com : [ Lien ] Format mp3
Bibliographie d’Adalbert de Vogüé sur OPAC Regesta Imperii | Lien ]
Sur sa collaboration aux Sources chrétiennes [ Lien ]
Les ouvrages d’Adalbert de Vogüé aux Editions du Cerf [ Lien ] – au catalogue de la Bibliothèque Saint-Étienne de Jérusalem [ Lien ] –
Sources : Le Journal du Centre –
Francesco Magistrale (1945-2011)
Marilena Maniaci vient de nous annoncer (via Apilist) le décès de Francesco Magistrale, paléographe, professeur à l’Université de Bari (1945-2011)
Conferenza di Francesco Magistrale, I Mercoledì con la storia del Centro di Studi Normanno-Svevi di Bari, 14 gennaio 2009 (Youtube)
La culture de la revendication royale chez les ducs de Bretagne
Nous avons le plaisir d’annoncer la soutenance de thèse en doctorat d’Etat-ès-lettres de notre collègue Jean-Yves Copy, docteur en histoire de l’art, thèse présentée à l’Université de Rennes/2 le 21 juin 2010 :
ETRE ROI A PAMPELUNE, A PARIS ET « EN SON PAYS »
LA CULTURE DE LA REVENDICATION ROYALE CHEZ LES DUCS DE BRETAGNE
Résumé
L’examen du patrimoine artistique breton révèle l’existence de signes royaux, échelonnés entre 1260 et 1514. Chercher un sens à cet ensemble, c’est s’interroger sur son homogénéité et sur ses finalités. Portent-ils tous la même signification politique ? Comment admettre le paradoxe que les souverains bretons ont été de grands féodaux du royaume de France et qu’ils ont manifesté en même temps des aspirations à l’indépendance ? Le duc de Bretagne est-il donc un roi ? Ou bien aspire t’il au titre royal ? Comment concilier l’appropriation de signes royaux et les titulatures a minima, comtale puis ducale, qui leur furent octroyées par le roi de France ? Serait-ce dans la singularité de la revendication ? Revendiquer, c’est faire comme si, c’est défier le roi dans son apparence extérieure, c’est se poser en s’opposant.
La thèse, qui prend surtout appui sur l’étude de la sculpture funéraire, montre les deux champs successifs de la revendication. A l’exemple des deux premiers comtes de Dreux, leurs ancêtres, d’origine capétienne et donc de sang royal, les ducs de Bretagne Pierre Mauclerc, m. 1250, et Jean 1er, m. 1286, ne pensent qu’à un trône royal, et par-dessus tout à celui de France, un rêve grandiose traduit par des images funéraires du pays nantais et repris quatre-vingts ans plus tard par Charles de Blois. Le lignage continue à défier l’Etat.
C’est alors qu’une autre symbolique d’émancipation voit le jour, fondée sur le raccordement au lignage royal breton du Haut Moyen Age, étranger au monde capétien. Descendue du ciel, à Ploermel, la couronne royale bretonne soutient la querelle successorale entre Bretons avant d’être un moyen d’opposition au roi de France.
Jury
M. Michel Pastoureau, directeur d’études à l’Ecole pratique des Hautes études, rapporteur
M. Bruno Boerner, professeur d’histoire de l’art du Moyen Age à l’université de Rennes 2, directeur de thèse, rapporteur
M. Michaël Jones, professeur d’histoire médiévale à l’université de Notttingham, rapporteur
M. Patrick Demouy, professeur d’histoire médiévale à l’université de Reims
M. Bernard Merdrignac, professeur d’histoire médiévale à l’université de Rennes 2
M. Christian Freigang, professeur d’histoire de l’art du Moyen Age à l’université de Francfort-sur-le-Main
21 juin 2010, à 14h 30. Université de Rennes 2, quartier de Villejean, Bâtiment A (Unité de formations et de recherches en sciences sociales), 3e et dernier étage, salle Jacques Léonard (A 322)